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Interventions en hémicycle de Jean-Pierre Brard


11490 interventions trouvées.

On ne le lui souhaite évidemment pas, mais M. de Courson est solidaire avec ceux qui trahissent la France, avec les Alain Delon, les Alain Prost, qui veulent gagner et ne jamais donner un sou pour la solidarité, pour payer l'école et la santé. Il faut que les gens le sachent ! Pourquoi ce qui est possible aux États-Unis ne le serait pas ici ? ...

C'est clair ! Très bien ! (Les amendements identiques nos 42 et 60 ne sont pas adoptés.)

Il fallait le dire, monsieur Bur : ce ne sera qu'une poignée de cacahuètes !

Je tiens tout d'abord à dire à notre collègue M. de Courson que, en aucun cas, je n'ai évoqué son grand-père mais une figure héroïque de la Révolution, Lepeletier de Saint-Fargeau. Certainement notre collègue avait-il la tête et les oreilles ailleurs quand il a entendu des propos que je n'ai pas tenus. Le présent projet de loi constitutionnel ...

L'article 11 tend à modifier l'article 72-2, auquel vient de faire référence notre collègue Dosière, afin de réserver aux lois de finances le soin de régir les dispositions fiscales relatives aux ressources des collectivités territoriales, y compris en cas de création ou d'extension de compétences. Cet article n'a d'autre vocation que de corse...

qui marche au doigt et à l'oeil. Or, malgré cela, il lui faut se livrer à des conciliabules, comploter au salon Pujol pour se mettre d'accord. Ne nous dites pas, chers collègues de la majorité, que vous deviez vous concerter avec les centristes puisque vous n'avez pas besoin d'eux pour nous imposer votre volonté.

Je veux appeler l'attention de nos collègues sur un point, toujours dans un objectif de pédagogie politique. Le Gouvernement et sa majorité proposent de réviser la Constitution. C'est dire si le texte que nous examinons est important. Or nos amendements, des uns et des autres, n'obtiennent qu'une réponse laconique du président de la commission...

Non, monsieur le président. Même en défendant nos amendements un par un, nous ne trouvons pas d'oreilles attentives. Si j'en faisais un lot, j'entretiendrais la confusion dans les esprits de nos collègues de l'UMP.

Cet amendement propose, dans la droite ligne de celui de M. Warsmann, de supprimer les dispositions créant un monopole des lois de finances et des lois de financement de la sécurité sociale en matière de prélèvements obligatoires. Mais alors que le président-rapporteur de la commission des lois juge ces dispositions simplement inutiles puisque ...

J'ai déjà dénoncé le fait que nous n'obtenions pas de réponse à nos amendements. Qu'est-il en effet répondu à l'amendement que je viens de défendre par le président de la commission des lois ? « Avis défavorable » ! Que répond M. François Baroin ? « Même avis » !

Il y a, dans les tribunes, des adultes et des élèves. Et bientôt se tiendra le Parlement des enfants, au cours duquel ils présenteront des propositions de loi dont l'une deviendra effectivement loi. Je me mets à la place de ces enfants. Imaginons que le maître, dans sa classe, réponde aux propositions qui lui sont faites « défavorable », « inc...

Il faut, au moins, expliquer ! Mais, quand on n'a pas d'arguments et encore moins de conviction, on n'explique évidemment pas ! Si le ministre et le président de la commission des lois veulent encore un peu plus économiser leur énergie, je leur suggère de ne plus dire « défavorable » et de se borner à faire un signe de tête indiquant qu'ils ac...

M. le président de la commission des lois fait des progrès ! (L'amendement n° 67 rectifié n'est pas adopté.)

il aurait pu sous-amender mon amendement, qu'il trouve mal formulé. Quand on sait le temps qu'il consacre à ses activités de député ce qui est tout à son honneur , nul doute qu'il aurait pu faire oeuvre utile. Mais il ne l'a pas fait car il ne veut pas s'engager dans le débat, tellement le projet de loi gouvernemental est pervers. Le syst...

C'est vraiment à désespérer ! Heureusement que nous sommes habités par la conviction car nous n'avons jamais de réponse convaincante, nous n'avons jamais de vrai débat avec nos collègues de l'UMP, pour lesquels j'ai beaucoup de compassion puisqu'ils sont obligés d'être vissés à leur fauteuil sans jamais pouvoir prendre la parole, sauf à se fair...

À l'automne 2008, le Président de la République, dans son fameux discours de Toulon, prononcé dans le cadre d'un meeting de l'UMP, a annoncé qu'il allait « moraliser le capitalisme ». Très certainement, il n'a pas suivi une formation en alternance. Si tel avait été le cas, il aurait appris non seulement les principes du capitalisme mais aussi ...