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Interventions en hémicycle de Jean-Pierre Brard


11490 interventions trouvées.

Vous savez ce que Montesquieu disait : il ne faut toucher à la loi que d'une main tremblante. En la matière, nous pouvons y toucher d'une main assurée car il s'agit de morale et de justice. Las, Montesquieu vous fait aujourd'hui frémir. La preuve en est qu'il disparaît l'an prochain des programmes de l'éducation nationale et qu'il ne restera d...

Ah non, monsieur le président ! Vous n'allez pas, à votre manière, prêter la main à ces turpitudes en essayant de m'empêcher de parler. Nous devons mettre en place une meilleure répartition des richesses. Pour cela, comme je l'ai proposé, il faut plafonner les revenus annuels de l'épargne à vingt fois le SMIC annuel. Nous sommes très cohérents...

Non, monsieur de Courson ! C'est qu'on n'a pas vécu d'une façon morale et que l'on s'est enrichi sur le dos de ceux qui travaillent. Mais vous êtes fidèle à la tradition de votre classe !

Nous demandons donc de limiter à 360 000 euros par an les revenus de l'épargne, plafond calculé en retenant pour le SMIC un montant mensuel de 1 500 euros. Personne n'a besoin de plus que ce plafond, sauf notre économie, et c'est pourquoi nous proposons qu'il ne s'applique pas à ceux qui réinvestissent le produit de leur épargne.

La richesse de la langue française devrait au moins vous permettre de renouveler votre lexique et de trouver des mots qui témoignent de votre culture qui, j'en témoigne, est réelle. S'il est un domaine où il ne peut y avoir ni fatalité ni résignation, c'est bien celui des licenciements boursiers. Il est inconcevable et inacceptable qu'une entr...

Monsieur le président, le terme d'épargne est bien approprié, et si vous réinvestissez votre épargne, anticipant le partage avec tous ceux qui en ont besoin, vous en aurez plus. L'État a vocation à intervenir partout, monsieur le ministre. Vous vous inscrivez vous-même dans une tradition plutôt interventionniste,

même si ce souvenir commence à se faire plus ténu dans votre esprit, comme nous l'avons déjà remarqué depuis que vous avez consenti, certainement pour sauver la France, à intégrer ce gouvernement. Vous êtes en train de perdre votre âme. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Monsieur le ministre, je viens d'entendre quelqu'un, sur les ban...

L'État a vocation à intervenir partout où l'intérêt général est présent. L'exemple le plus frappant est celui des banques. Ce sont elles les responsables de la crise qui provoque le désastre que nous connaissons. Le Gouvernement, en parfait accord avec son idéologie capitaliste, les a sauvées et, aujourd'hui, elles spéculent sur les dettes souv...

Cet amendement vise à supprimer les alinéas 5 à 7 de l'article 1er. La volonté d'inscrire la loi de finances dans un cadre fixé par la Constitution et sanctionné par le Conseil constitutionnel non seulement va au-delà des critères fixés par le pacte de stabilité, qui reconnaît l'existence d'économies nationales, mais porte une atteinte intoléra...

Je suis d'accord avec le président de la commission des lois, qui a bien compris le sens de notre amendement : c'est en effet la remise en cause des lois-cadres telles qu'elles sont évoquées dans le projet de loi. Par ailleurs, je remercie le ministre pour la variété de son vocabulaire, mais je lui recommande, pour l'agrément nos débats, d'ess...

Nous sommes dans une discussion un peu surréaliste car, en fin de compte, si vous voulez constitutionnaliser, c'est pour essayer de trouver une solution pour vous survivre à vous-mêmes. Vous voyez la possibilité que votre logique financière, économique et fiscale régressive soit mise en cause par les prochaines échéances électorales et vous ess...

Monsieur le président, il est arrivé souvent dans notre histoire, depuis plus de deux siècles, que nos assemblées parlementaires successives, plus ou moins démocratiques, aient émis des votes dont ceux qui y ont participé n'ont pas bien mesuré l'impact. L'amendement n° 22 n'était pas qu'un simple amendement. Il s'agissait de bien plus. Lorsque...

Cet amendement a pour but de réduire l'impact des lois-cadres en ne leur donnant que le pouvoir de fixer de simples trajectoires financières. On leur enlève leur caractère contraignant, formulation assez vague, car il est inacceptable que les parlementaires se retrouvent corsetés. Une fois de plus, la souveraineté ne peut être déléguée, à moins...