11490 interventions trouvées.
On peut le faire intelligemment !
Vous, c'est de l'économie littéraire !
Messieurs les ministres, les deux premières phrases de l'exposé des motifs du projet de loi énoncent : « La crise financière née l'an dernier aux États-Unis, s'est propagée au monde entier et débouche sur une crise économique. Cette crise soumet nos économies à rude épreuve mais elle constitue aussi une opportunité pour accélérer le rythme des ...
Écoutez bien, mes chers collègues, cela vous permettra d'abandonner vos poncifs et vos images d'Épinal : « Un euro mis dans la consommation des 10 % des Français les plus pauvres, c'est 85 centimes qui reviennent dans l'économie.» Vous avez entendu : le retour à l'économie est de 85 % ! Mais vous avez décidé de ne pratiquement rien leur donner....
Liliane Bettencourt est altruiste, vous savez qu'elle a décidé de donner un milliard d'euros à quelqu'un qui était dans le besoin. Cela a déclenché l'ire de sa fille, mais celle-ci n'a pas de recours parce que l'héritage se monte encore à 17 milliards vous voyez, de l'argent, il y en a.
François Pinault figure au trente-quatrième rang, avec 14,5 milliards. Tout cela montre que vous n'êtes pas sortis de votre dogmatisme traditionnel dans lequel l'homme est au service de l'économie et se trouve assujetti
aux contraintes qui sont déterminées par ceux qui tiennent le haut du pavé et que vous prétendez être celles de l'économie. Ça, c'est l'apparence des choses, celle que vous voulez faire partager à notre peuple. Quelles sont les causes et les caractéristiques de la crise puisque, avant les remèdes, il faut formuler un diagnostic ?
Aujourd'hui, nous sommes face à la crise systémique d'un capitalisme mondialisé, dérégulé, financiarisé, productiviste, qui a pour objectif permanent de repousser toujours davantage les limites de l'exploitation des travailleurs et des ressources naturelles. Ce système périssable n'est absolument pas intéressé par des solutions favorables à l'é...
La part des profits non réinvestis, de plus en plus importante, est venue nourrir un flux de capitaux libres à la recherche d'une rentabilité maximale et qui ont constitué des bulles spéculatives, dans des domaines où la demande est forte, Internet, l'immobilier ou la finance elle-même, comme dans le cas du fonds Madoff. Cette économie spécula...
Non, pas plus que ses confrères ! Et pourtant, il le mériterait au regard des conditions de vie épouvantables de millions de nos concitoyens.
La présomption d'innocence vous ne la pratiquez pas trop à l'égard des RMIstes, des bénéficiaires des minima sociaux ou des smicards !
De quel droit les réduisez-vous à la misère ?
Leur travail produit, mais vous acceptez le partage entre les dividendes et les salaires. Là, il n'y a pas de présomption d'innocence. Vous faites crédit, a priori, à ceux qui s'enrichissent du travail des autres et vous parlez de morale ! Il est vrai que vous n'avez trouvé personne au Palais Brongniart qui ait accepté de coter la morale !
Il est vrai que vous avez remplacé l'égalité par l'équité ! La perversité de votre idéologie, chers collègues, on la retrouve dans le vocabulaire que vous utilisez
et qui piétine les valeurs héritées de la Révolution française
qui, il est vrai, vous fait encore peur aujourd'hui.
Stalinien non, je n'ai aucun mérite à ne pas l'avoir été : j'étais trop jeune !
Mais vous, vous ne l'êtes pas dans l'esprit ; vous l'êtes dans la pratique (Rires sur les bancs du groupe UMP) et dans la façon dont vous participez à la confrontation ! Moi j'ai des convictions qui ne sont pas comme l'élastique, c'est-à-dire comme les vôtres !
Moi, monsieur Bur, je suis comme un Alsacien, et fier de l'être ! (Sourires.) Vous, vous êtes fier de ce que vous êtes, eh bien moi aussi je suis fier de ce que je suis, parce que les valeurs que m'a enseignées mon parcours politique sont justement faites de justice et de fraternité, mais vécues dans le quotidien, y compris avec les gens qui so...
Oh, laissez Soeur Teresa reposer en paix, mon cher collègue ! Que vient-elle faire dans le débat ? Vous essayez de noyer le poisson, dans l'eau bénite peut-être, mais cela n'a aucun rapport avec notre sujet auquel, madame la présidente, je vais revenir.