Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier
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Bien ! Cinq Pater et trois Ave ! (Sourires.) Je reviens à mon amendement. La politique de qualité ne doit pas se limiter à la seule qualité des soins et à la lutte contre les maladies nosocomiales, même si cela est sans aucun doute très important. Cela dit, pas de démagogie, il ne faut pas laisser croire que la mort n'existe plus à l'hôpital. ...
Ce n'est pas fromage ou dessert ! CME, CRU, tout ce que vous voulez ! (Sourires.) Monsieur le rapporteur, dans mon amendement, il n'est pas question de la qualité des soins. Vous ne l'avez pas lu !
Un bon point pour vous, madame la ministre, vous l'avez lu ! (Sourires.) Je parle de l'accueil, de l'information et du droit d'accès au dossier médical. C'est autre chose. La qualité des soins est supposée acquise. Les commissions de relations avec les usagers font un excellent travail, je l'ai vécu à l'hôpital de ma ville, à Montreuil. Il fau...
Les médicaments coûtent cher. Le dire confine à la banalité. Les profits de l'industrie pharmaceutique sont scandaleux. Les gaspillages en colloques dans des îles exotiques, par exemple, sont tout à fait déplacés.
Mais, en attendant la nationalisation nécessaire il faudra bien y venir , qui est le principal, pour ne pas dire l'unique, client de l'industrie pharmaceutique ? La sécurité sociale. Au nom de quoi y aurait-il une industrie pharmaceutique privée, alors que l'on peut réaliser des économies importantes ? Mais je ne suis pas sûr, si je proposai...
Ils seraient d'accord avec moi, bien sûr, dès lors qu'il s'agit de l'intérêt général. Rappelez-vous une excellente ministre, Martine Aubry. Vous êtes perplexe, madame la ministre ?
Sans être une grande révolution, capable de rétablir l'équilibre financier de la sécurité sociale, l'emploi des médicaments génériques doit être une source d'économies. Nous connaissons la pression extraordinaire, parfois excessive, exercée par la sécurité sociale sur les pharmaciens vos anciens collègues, madame la ministre. Alors que l'on ...
Il serait bon que Mme la ministre et M. le rapporteur se mettent d'accord pour dire à peu près la même chose.
Non ! Monsieur le rapporteur, il ne s'agit pas d'une injonction. Vous avez dit en aparté qu'il arrivait que les génériques soient plus chers que les médicaments princeps. C'est pourquoi la rédaction de l'amendement est prudente : « notamment en faveur de l'usage des médicaments génériques, ». Madame la ministre, je ne demande qu'à vous croire...
C'est la raison pour laquelle j'avais utilisé l'adverbe « notamment ». Je suis, en effet, conscient des contradictions qui peuvent exister. De ce point de vue, il en va des pharmaciens hospitaliers comme des médecins de l'hôpital public. Ils ont le souci de gérer au plus juste, en assurant aux patients la meilleure qualité de soins Compte t...
Tout à l'heure, madame la ministre, vous aviez quasiment des trémolos dans la voix en nous expliquant que les médecins garderont leur pouvoir à l'hôpital. Voici, avec cet amendement, l'occasion de vérifier si vous allez jusqu'au bout de vos affirmations. Modifier un verbe change tout dans la réalité du pouvoir donné au médecin. Ce qui se joue ...
Je ne prendrai pas une comparaison sportive comme mon collègue Le Guen. Je dirai simplement, madame la ministre, que le fil à plomb n'a pas de couleur. Il n'est ni rouge, ni vert, ni bleu. Et c'est ainsi que la banlieue rouge rejoint la Vendée pour constater que vous êtes dans l'erreur. Le système actuel de direction des hôpitaux fonctionne bi...
malignes, comme me le souffle mon collègue ; je dirais même perverses. Comme l'a souligné M. Préel, la communauté médicale est désabusée. Or elle a fait des efforts gigantesques tout comme la communauté hospitalière dans son ensemble, car les médecins ne sont rien sans les autres catégories. Plus on lui impose des efforts, plus elle se rappro...
Eh bien, cela tombe bien ! On mesure à l'aune du pouvoir que vous réservez aux médecins ce que vous allez accorder aux autres catégories ! Ainsi que vous l'avez souligné, il y aura un chef. Or ce chef sera formé par l'école de Rennes. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Ceux qui sont formés dans ces écoles ont pour point commun de n'avoir aucune compétence médicale. Ils n'ont pas de compétence en termes de santé, mais seulement dans le champ de la gestion.
Oui, cela pourra être le directeur de la Générale des eaux, d'autant qu'elle avait un département santé.
On ne peut donc pas vous suivre, madame la ministre, puisque le président du directoire n'a pas de légitimité sur le plan de la santé elle-même. On voit bien que vous marginalisez les médecins. Vous dites qu'il ne faut pas les privilégier au détriment des autres catégories, mais vous ne donnez de réels pouvoirs ni aux uns ni aux autres. En out...
Cela étant, je suis en total désaccord avec notre collègue Préel quand il dit que les élus doivent participer à l'investissement. D'abord, je rappelle que cela est déjà prévu, puisque la loi de décentralisation Raffarin, au détour d'une phrase, dispose que les régions sont autorisées à participer au financement des hôpitaux. Ensuite, l'on voi...
Nous voyons bien les contradictions auxquelles votre texte conduit, madame la ministre. L'exposé sommaire de votre amendement, monsieur le rapporteur, indique que la commission médicale d'établissement doit « élaborer » la politique relative aux conditions d'accueil. Il ne s'agit donc plus pour elle de « contribuer ». Vous reconnaissez ainsi q...
Vous savez, madame la ministre, j'ai deux fiertés dans ma vie : fils d'ouvrier et instituteur de la République. En revanche pour ce qui du diagnostic, je préfère que ce soit le médecin plutôt que la lingère de l'hôpital qui l'établisse.