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Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier

227 interventions trouvées.

Quand il s'agit de travestir des actions qui ne sont pas très morales selon nos critères à nous comme tout ce qu'il y a dans ce projet de loi , on voit des députés de la majorité défiler à la tribune et habiller toute cette politique avec un verbiage invraisemblable, et en détournant les mots de leur sens, en particulier la « valeur travail ».

Mais quand il s'agit de véritables propositions pour moraliser, ce sont des gros mots pour eux. La lutte contre la fraude, c'est un gros mot. Quand M. Woerth propose nous en reparlerons que les bénéficiaires potentiels du bouclier fiscal fassent leurs déductions eux-mêmes sans la curiosité tatillonne de l'administration, vous laissez faire...

et le silence total de votre part, madame la ministre. Je vois d'ailleurs que vous êtes plongée dans des réflexions profondes inspirées par des documents importants mais vous ne trouvez pas l'inspiration pour nous répondre, et c'est bien dommage !

Vous voyez bien, monsieur le président, ça continue ! De nouveau, on veut moraliser, et de nouveau c'est le silence. Madame la ministre, je croyais que vous aviez perdu l'usage de la parole ; je pense qu'en réalité vous avez perdu l'usage de l'ouïe, parce que, sur un tel sujet, ce n'est pas possible que vous restiez muette ! À moins que ce sile...

Madame la ministre, vous voyez ce qu'il en est de la sincérité de vos positions. Si j'interviens de nouveau, monsieur le président, c'est pour éclairer les journalistes, qui, à leur tour, vont éclairer l'opinion. Parce que si on en restait aux réponses très succinctes de M. le rapporteur général et de Mme la ministre, cela passerait à l'esbrou...

Monsieur le président, avant d'aborder l'article 4, compte tenu du silence persistant qui doit certainement traduire un état de fatigue profond des membres du Gouvernement et également du rapporteur général, je demande une suspension de séance de vingt minutes pour que mes collègues et moi nous concertions sur la suite des débats.

Cet article 1er est significatif et vous voulez que toute cette loi soit significative. Mais vous avez bien compris le risque de dire la vérité. On se souvient à cet égard de ce qui s'est passé entre les deux tours de l'élection présidentielle avec la TVA anti-sociale. Dès lors que vous levez le voile sur la politique que vous souhaitez véritab...

Vous invoquez le travail. M. Novelli est l'un des idéologues du régime. (Rires sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) C'est un libéral conséquent qui a toujours assumé ses points de vue. L'un des vôtres vous compare à Mickaël Souslov, monsieur Novelli. Je ne sais pas comment il vous faut le prendre. Il faut toujours se...

C'est ça la réalité, mais vous ne voulez pas la voir et le discours que vous avez ici, vous n'oseriez pas le tenir devant les chômeurs de vos circonscriptions, vous le savez bien ! Venons-en à l'essentiel. Du point de vue idéologique, nous l'avons entendu hier, vous opposez l'individu à la collectivité. Vous voulez développer l'illusion de la ...

Monsieur le président, j'attire votre attention sur le déroulement de nos travaux. Il existe des règles, madame la ministre, dans cet hémicycle. Ainsi, lorsque les députés l'interrogent, le ou la ministre doit répondre.

D'un côté, le salarié ne paiera plus d'impôt sur le revenu ; de l'autre, dans les régimes sociaux, les rentrées ne seront plus assurées. Il manque un ministre dans cet hémicycle : Xavier Bertrand, qui, comme vous, sait fort bien ce qu'il fait. En démontrant que le déficit de la sécurité sociale que vous creusez vous-mêmes ne peut pas être c...

Vous avez pu entendre, monsieur le président, que nos interventions d'hier étaient très pointues ; or nous n'avons entendu aucune réponse à nos interventions. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

M. Bertrand vous le confirmera. Les assurances privées, il les connaît. C'est pour elles que vous roulez !

Nous avons entendu la ministre égrener des poncifs comme on égrène les grains d'un chapelet. (Sourires sur les bancs du groupe socialiste, radical et citoyen.) « Choc de confiance », « j'y crois » : des incantations, des actes de foi, mais à nos démonstrations précises, madame la ministre, à nos questions sur ce que rapporte à son bénéficiaire...

Et vos hurlements de protestation, monsieur Jacquat, ne font que confirmer mes accusations ! (Applaudissements sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)

sinon pour dire qu'il est trop tôt pour savoir. Reste que ce qu'on sait vérifie ce que nous avions prévu.

Si ! (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) En effet, après avoir été confrontés, hier, au mutisme de la ministre, on nous sert aujourd'hui des paroles pour ne rien dire et, surtout, pour ne pas répondre à nos interventions.

Madame la ministre, nous sommes heureux de vous revoir et nous vous adressons nos salutations vespérales. Le conformisme de la pensée de nos collègues de l'UMP est frappant. Si nous ne faisons pas comme les autres, si nous ne suivons pas les pires exemples étrangers, nous ne sommes pas au niveau. M. Dord a indiqué tout à l'heure qu'aucun autre...

Est-ce à dire que c'est nous qui avons eu tort ? (« Oui ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Avions-nous tort le 14 juillet 1789 ? Avions-nous tort, à Valmy, le 20 septembre 1792 ? (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Nul doute que vous auriez été du côté des coalisés, av...

Le général de Gaulle avait-il tort le 18 juin 1940 ? Pourtant, il était seul. Le mimétisme n'est pas une politique. Plus près de nous, avons-nous eu tort de refuser d'aller en Irak ? Nous avions raison, bien sûr, et pourtant nous étions seuls. Vous avez la mentalité soumise des esclaves du libéralisme intégral. (Rires sur les bancs du groupe d...