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Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier

40 interventions trouvées.

Monsieur le président, M. Lequiller vient de terminer son intervention en prétendant dire la vérité. Or, comme Nicolas Sarkozy, c'est La vérité si je mens. Et qu'il s'agisse du ministre ou des orateurs précédents, nous venons d'entendre les adorateurs du veau d'or, qui se perdent dans des approximations pour nous enfumer. En conclusion de son ...

la Deutsche Bank, la BNP, la Société générale, bref des capitalistes, que vous remplumez davantage, comme s'ils en avaient besoin ! (M. Louis Giscard d'Estaing remplace M. Bernard Accoyer au fauteuil de la présidence.)

L'exercice auquel je vais me livrer, au nom des députés du Front de gauche, est un exercice de pédagogie politique qui n'est pas destiné à vous convaincre, monsieur le ministre, puisque le Président de la République ne vous a pas fourni de sonotone, mais qui vise à expliquer aux personnes qui sont dans les tribunes et à celles qui nous regarden...

Il faut que nos concitoyens comprennent bien quels sont les enjeux de ces deux textes. Ils doivent connaître la vérité que le Gouvernement veut imposer aux parlementaires dans le cadre d'une procédure accélérée. Il faut que nos concitoyens puissent se déterminer en toute connaissance de cause lors des choix qu'ils auront à faire ces trois proc...

Les dizaines et les dizaines de courriels que nous avons tous reçus le prouvent. Nos concitoyens sont inquiets : inquiets du manque de débat citoyen, inquiets des prises de position peu claires de certains élus de gauche, inquiets de ce putsch « austéritaire » qui se joue, comme dirait notre ami Pierre Laurent, secrétaire national du PCF.

Et nous ne pouvons, hélas ! que leur donner raison et relayer leurs inquiétudes. Mais, avant de faire la lumière sur les projets funestes de M. Sarkozy et de Mme Merkel pour l'Europe, j'aimerais procéder à un petit rappel, qui remette nos débats d'aujourd'hui dans la perspective historique de notre nation. Je veux rendre hommage à Spartaco Fo...

Car la stratégie retenue par les gouvernements européens afin de je le cite encore « préserver la stabilité financière » en Europe, est celle de la « gouvernance » contre la démocratie, celle, comme dirait Angela Merkel, de la Disziplin et du Kontroll contre la solidarité et la libre association.

Comment, ce n'est pas bien ? Qui parle de discipline, qui dit qu'il faut faire rentrer les peuples du Sud dans le rang ? Qui demande au peuple grec de vendre ses îles ? Le gouvernement allemand.

Vous voulez nous faire taire, monsieur de Courson, mais vous n'y parviendrez pas, pas plus que les contre-révolutionnaires n'ont réussi à faire taire votre aïeul Lepeletier de Saint-Fargeau ! Monsieur le ministre, vous voulez vous attacher, dites-vous, à prévenir les déséquilibres, à surveiller les politiques nationales pour favoriser des pol...

Un emploi sur trois n'y est ni à temps plein ni à durée indéterminée, un emploi sur dix y est payé moins de 400 euros par mois. Le pourcentage des emplois à bas salaire a augmenté de six points et 2,5 millions de personnes travaillent aujourd'hui, en l'absence de salaire minimum, pour moins de cinq euros de l'heure.

Voilà votre modèle, à droite. Et à chaque fois que vous prenez l'Allemagne pour modèle, c'est dans la mauvaise direction ! Nos références, ce n'est pas Sainte Angèle de Germanie,

c'est Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht, qui vous font encore froid dans le dos aujourd'hui ! (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR.) Voilà les résultats de la discipline pour les finances publiques et de la dérégulation du code du travail pour les salariés, les chômeurs et les retraités.

Si vous le dites, monsieur Herbillon, vous avez sûrement raison ! Voilà votre Allemagne, classée neuvième au rang des paradis fiscaux en octobre 2011 selon le Financial secrecy index. Cette Allemagne que vous idéalisez, c'est le jardin d'Éden pour le patronat et la descente aux enfers pour une majorité d'Allemands. Votre modèle, c'est un villa...

Je n'ai jamais été coblançard, mon cher collègue ! Et, quand il s'agit de l'intérêt national et du patriotisme, je n'ai jamais été du mauvais côté ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Ce qui est en préparation actuellement dépasse tout ce qui a pu être fait jusqu'à présent. La situation en Grèce, transformée en laboratoire du capitalisme européen, devrait pourtant vous convaincre, monsieur de Courson, vous qui ne jurez que par l'ancienne Union soviétique, que les propositions que vous portez, les solutions que vous imposez ...

Le mépris affiché des gouvernements européens en général et du gouvernement allemand en particulier pour le malheur grec est devenu insoutenable. Que croyez-vous que les Grecs ressentent quand Wolfgang Schäuble, ministre allemand de l'économie, déclare que leur pays est « un puits sans fond », que les Européens « ne savent plus apprécier ce qu...

De la même façon, les « sacrifices de souveraineté » auxquels appelait, le 30 novembre dernier, le Président du Conseil de l'Europe et vers lesquels Nicolas Sarkozy souhaite nous conduire « à marche forcée », selon les termes de sa conférence de presse du 5 décembre 2011, sont inadmissibles.

Il faut en effet toujours écouter l'adversaire pour le critiquer à bon escient, et si vous-même le faites, monsieur le ministre, le Président, lui, ne le fait pas car il est autiste. Comme le proclame l'article 3 de la Constitution, « la souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants ». L'en dessaisir, c'est le ...

Et tout cela se passe dans un secret et un silence politique et médiatique assourdissant. Comme l'a rappelé mon camarade Jean-Luc Mélenchon, même pour les députés européens, il a été quasiment impossible de savoir comment se déroulaient les négociations. En 1814 déjà, monsieur le ministre

Moi non plus. En 1814, disais-je, dans un ouvrage intitulé De la réorganisation de la société européenne, le citoyen Saint-Simon avertissait pourtant ses contemporains écoutez bien : il y a matière à réflexion pour vous que « des obscurités de la politique naissent les troubles de l'ordre social ». La situation quasi insurrectionnelle en G...