Découvrez vos députés de la 14ème législature !


Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier

33 interventions trouvées.

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, l'Assemblée nationale est invitée à statuer définitivement, en application de l'article 45, alinéa 4, de la Constitution, sur le projet de loi organique relatif au remboursement des dépenses de campagne de l'élection présidentielle. Le texte vise, d'une part, à diminuer de 5 % l...

Ah ! mon cher collègue, si au moins nous pouvions invoquer le ciel et faire appel à ses secours pour vous ramener à la raison, je le ferais à genoux volontiers ! (Sourires.) Je n'insisterai pas sur les délais extrêmement courts qui nous sont imposés ni sur la prétendue urgence de ce projet de loi qui devrait nous permettre de faire une fantast...

Savez-vous vraiment ce que c'est, 3,7 millions d'euros ? C'est à peine 10 % du cadeau que le Gouvernement va faire à Mme Bettencourt sur sa contribution fiscale de cette année par rapport à celle de l'année dernière !

Je ne peux pas m'empêcher de vous tendre le miroir pour que vous voyiez à quel point vous êtes horribles à mener cette politique qui est sans pitié pour les gens modestes, qui beurre la tartine des gens riches...

et qui, pour alimenter le populisme, vous conduit à vouloir faire quelques économies de bouts de chandelle sur l'exercice de la démocratie, parce que c'est de cela qu'il s'agit ! Il est vrai, monsieur le ministre, que, de votre côté, les contributions de vos généreux donateurs à vos campagnes électorales ne se comptent pas en quelques euros, ...

À ceux qui en ont bien besoin, monsieur le ministre ! Reconnaissez qu'il faut que nous soyons des pédagogues acharnés pour continuer d'essayer de vous convaincre tellement vous êtes rétif à entendre non pas la raison, mais la morale. Las, c'est une notion qui vous est étrangère. Oui, 3,7 millions d'euros ! C'est, monsieur Geoffroy, 800 000 eur...

Parce qu'en plus vous voudriez me dicter mon texte ? Mais où va cette dérive autoritaire impulsée par celui qui vous sert de gourou ? Vous voulez tellement lui ressembler que vous finissez par vous exprimer comme lui dans cet hémicycle, qui, même si vous essayez régulièrement de nous passer la muselière, reste et doit rester le temple de la dém...

Oh, non, ce n'est pas du théâtre ! Si vous voulez, mon cher collègue, je vais vous emmener dans les HLM de Montreuil ou de Bagnolet.

Vous verrez si c'est du théâtre, ces fins de mois impossibles avec le RSA ou le SMIC. Vous en avez pourtant, mes chers collègues, des personnes dans cette situation, dans vos circonscriptions !

Sans cesse interrompu par mes collègues, je veux revenir à mon propos. Oui, il y a de véritables scandales, des gaspillages qui ruinent notre République ! Ce projet de loi, ce n'est que de l'affichage destiné à détourner le regard de nos concitoyens de votre gestion calamiteuse des deniers publics. Vous avez vidé les caisses ! Vous répétez à ...

Je sais bien que je vous fais mal en retournant le couteau de la plaie, mais vous reconnaîtrez que c'est justice que d'y prendre un certain plaisir. Que pèse cette bagatelle de moins de 4 millions d'euros d'économie que vous nous proposez en regard de ces milliards d'euros engloutis en cadeaux à votre clientèle ? Votre indignation est sélecti...

Deux cent cinquante-neuf millions d'euros dépensés dans l'achat de l'Airbus présidentiel : on n'en parle pas. Et nous pourrions évoquer les gaspillages qui ont été dénoncés par notre collègue René Dosière. Votre projet de loi, qui se veut symbolique et que vous présentez comme ambitieux, n'est que le symbole d'un manque de cohérence et de séri...

Ce n'est pas de la démagogie, c'est le reflet du réel. Pourtant, monsieur le ministre, vous êtes originaire d'une région dont les habitants sont attachés à la justice, à la morale. En défendant un tel projet, vous faites mal à vos concitoyens alsaciens !

Eh bien vous devriez faire honneur à vos concitoyens en soutenant les propos que je tiens et pas cette justice dont je parle. D'une certaine manière, vous leur êtes infidèles jusqu'au jour où ils vous feront des infidélités aux élections, et vous l'aurez bien mérité. Mes chers collègues, il est aujourd'hui nécessaire de remettre à plat le fi...

et de s'attacher, en somme, à ce que l'aide publique aux formations politiques soit conforme à ce que peuvent légitimement en attendre nos concitoyens en termes de respect de toutes les sensibilités. Monsieur de La Verpillière, vous nous dites qu'il ne nous restera pas grand-chose. Je vous recommande de regarder comment, en dépit de la censur...

On connaît le caractère pugnace, méticuleux, précis, consciencieux, du travail de notre collègue René Dosière. Or votre réponse, monsieur le ministre, a paru un peu embarrassée et poussive. Vous lui avez reproché de se « focaliser totalement » sur le Président de la République actuel. Mais le Président de la République actuel n'est pas virtuel,...

Monsieur le ministre, vous savez au moins que, si la parole est d'argent, le silence est d'or, tellement votre réponse fut brève. Je suis totalement d'accord avec ce qu'a dit M. Urvoas, sauf sur un point. Il a parlé de chef de la République à propos du Président de la République. Chef de l'État, oui, mais la République est trop précieuse pour ...

Compte tenu de l'avalanche de textes qui nous arrivent, vous en conviendrez vous-même, nous n'avons pas assez de temps pour travailler et il n'est donc pas indécent de vouloir retourner en commission pour travailler davantage. Le texte qui nous est proposé, éclairé par la Commission nationale des comptes, donne de telles marges à l'impétrant d...

C'est vrai qu'avec M. Logerot les choses ont évolué dans le bon sens, mais on pourrait parler à l'infini des pratiques de la Commission des comptes dans le passé, il y a suffisamment de collègues qui en sont informés. Qui peut contester, monsieur le ministre, que la réunion Toulon 2 ait été une réunion de militants UMP ? Il est vrai que l'on n...