Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier
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Monsieur le ministre, votre interprétation des valeurs de la République n'est pas conforme à la tradition républicaine, qui plonge ses racines dans la Révolution et les grands combats de notre peuple. En tant qu'instituteur, je suis attaché au sens des mots.
Votre problème, monsieur Mariani, c'est que vous débranchez le sonotone avant d'avoir écouté tout ce que nous avons à dire ! Vous émasculez le sens des mots (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire), vous essayez de vider le mot « liberté » de son sens en attaquant les libertés fondamentales.
La discussion est fort intéressante. Certains de nos collègues qui siègent à droite font passer leurs convictions, leur éthique, leur morale, avant le reste.
Quant à l'amendement qui est en cause, il me semble utile d'évaluer votre maîtrise du français et votre connaissance des valeurs républicaines. Imaginez qu'un de nos fonctionnaires du corps diplomatique donne à lire à un postulant l'article 5 de notre Constitution, relatif aux prérogatives du Président de la République. Voyant Nicolas Sarkozy ...
..avant que vous n'arriviez, car vous avez eu le courage de prendre position contre un texte immoral, irrecevable, indigne, qui fait honte à notre pays. Pour en revenir à notre sujet, dès lors qu'il s'agit de principes fondamentaux, il faut savoir surmonter les clivages. Nous connaissons la fidélité à ses convictions de M. Pinte, que nous conn...
Tous deux ont donné la priorité au courage, plutôt qu'à l'esprit de caserne. Monsieur le ministre, il paraît que le Président de la République dit qu'il faut aller vite : par exemple, la réforme des régimes spéciaux doit être réglée avant le mois prochain. Et, pour un sujet simple, deux mois ne suffiraient pas ! Pourtant, la volonté politique ...
..à combattre les « déchéances de la nationalité ». Mais savez-vous que, aujourd'hui, dans notre pays, nous avons la même pratique ? Par exemple, dans ma ville de Montreuil
depuis 2001, on refuse à des Français leur certificat de nationalité, les empêchant d'obtenir leur carte nationale d'identité. Cela ne revient-il pas de facto à les déchoir de leur nationalité et à nier leurs droits fondamentaux ? C'est à vous de décider, mes chers collègues. Le doute ne doit-il pas profiter au demandeur ? Mme Guigou n'avait-e...
Nicolas a dit : « Des résultats ! ». (Sourires sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)
Je serai bref, monsieur le président. Parole de ministre n'est pas parole d'évangile, et ce serait d'ailleurs sacrilège de considérer qu'il en soit ainsi. Vous vous gaussiez ce matin, monsieur le ministre, de M. de Villepin ce qui n'était pas très charitable de votre part.
Mais je vous donnerai un autre exemple qui vous convaincra davantage : celui de M. Estrosi. Lors du débat sur le précédent projet de loi relatif à l'immigration, nous avions évoqué ces queues de plusieurs heures devant la préfecture, dans la nuit et le froid, d'abord pour retirer un dossier, puis pour le rapporter, enfin pour retirer les docume...
Je termine, monsieur le président. L'engagement de M. Estrosi figure au Journal officiel, mais il n'a toujours pas été tenu. Comme vous avez prononcé votre promesse mezza-voce, hors micro, je souhaiterais que vous la renouveliez à haute et intelligible voix afin qu'elle soit consignée au Journal officiel ce qui n'est pas encore une garantie,...
Monsieur le président, il est très important que nos débats se déroulent dans la transparence et que nous éclairions l'opinion.
Ce n'est pas la vôtre, en revanche ! Vous aimez la transparence quand elle se confond avec vos centres d'intérêt ! Glasnost, vous ne savez pas ce que cela veut dire en français ! Vous n'auriez pas réussi le test
Il faut mesurer la sincérité de nos collègues, faute de quoi le débat serait altéré. M. Jean-François Lamour, que nous connaissons bien, a été ministre des sports. Pour ma part, monsieur le président, j'ai la chance d'avoir dans ma ville le premier club d'athlétisme de notre pays et je puis témoigner de l'aide que M. Lamour et les services de s...
Je rappelle à M. Lamour et au Gouvernement qu'il faut accorder ses paroles et ses actes. Avec M. Lamour, ce serait plutôt : « faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais » !
Cet amendement est excellent, madame Hostalier. Laissez-moi simplement vous faire partager une expérience. En effet, en se contentant de dire qu'il confirme ce qui a été dit auparavant, le ministre réussit l'exploit de ne pas faire figurer son engagement au Journal officiel !
Vous avez dit que l'amendement n° 110 était le pendant de l'amendement n° 105 ! On peut en conclure que ce qu'a dit M. Mariani et ce que n'a pas dit M. Hortefeux ne sont que promesses de Gascon ! (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)
Mes chers collègues, il n'aura échappé à aucun d'entre vous que je faisais référence à Montaigne ! Votre amendement, madame Hostalier je le répète , est excellent : il est donc très important que l'Assemblée puisse se prononcer sur lui. Je note seulement que nombre de nos collègues, qui siègent sur vos bancs, ont l'habitude de déposer des a...
Mariani, Valls, Pinte, Fenech, Asensi, Bartolone, Bénisti, Bianco, Censi, Cathala, Cinieri, Devedjian, Filipetti, Franco, vont-ils renier leurs ancêtres ?