Découvrez vos députés de la 14ème législature !


Les amendements de Jean-Michel Fourgous pour ce dossier

23 interventions trouvées.

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, chers collègues, je concentrerai mon propos sur les engagements financiers de l'État, en particulier sur le problème budgétaire majeur de la dette publique, dont la charge représente le premier de ces engagements. Faut-il rappeler son montant exorbitant 40,8 milliards ! , qui est presque ...

notamment de l'incompréhension de notre classe dirigeante face aux mécanismes économiques, qui constitue une exception culturelle française. On peut cependant se féliciter que le Gouvernement affiche l'ambition de rétablir progressivement l'équilibre des finances publiques sans renoncer à la croissance, à travers des mesures fiscales adaptées...

Elle a été multipliée par cinq depuis 1980 et dépasse 1 100 milliards d'euros. Elle est bien inférieure dans certains pays européens comparables : 47 % du PIB en Espagne, 51,1 % en Suède, alors qu'en France, elle est passée de 58,7 % en 1998 à 64 % en 2008. Heureusement, elle est financée par 22 millions de contrats d'assurance vie, qui représe...

C'est vrai de façon générale, je ne parlais pas de vous en particulier, monsieur Migaud ! Effectivement, si vous augmentez les impôts de 40 milliards, il n'y aura plus de déficit budgétaire.

Mais, pour celui qui payait déjà 50 % d'impôt sur le revenu, la situation pourrait devenir délicate et provoquer son départ immédiat. Cela ne marcherait donc pas. Alors, « y'a qu'à » taper sur les riches. La France est le seul pays à avoir gardé cet impôt cataclysmique qu'est l'ISF.

Tous les pays s'en sont débarrassés. Il n'y a plus que nous pour conserver ce symbole d'une guerre idéologique passée, qui nous empêche de faire revenir les capitaux qui sont partis. Sinon, « y'a qu'à » taper sur les entreprises et les « patrons voyous », ce qui est d'ailleurs le sport national français. Je rappelle quand même que les entrepris...

Pour cela, il nous faut rénover notre modèle. La recette de la croissance est toute simple, c'est le mélange de trois ingrédients : de la sueur, de l'argent et de l'intelligence, c'est-à-dire du travail, du capital et de l'innovation. Pour ce qui est du travail, la France est le seul pays au monde à avoir obligé ses travailleurs à travailler mo...

Je suggère à M. Migaud de demander à ceux qui acceptent la fonction de rapporteur spécial de faire des propositions de diminution des budgets qu'ils ont la charge de rapporter.

On ne peut pas être rapporteur spécial sans se poser cette question. Enfin, il existe en France une étrange relation à l'argent, faite de fascination et de répulsion. Aux États-Unis, un riche est quelqu'un qui a beaucoup redistribué ; en France, c'est quelqu'un qui a beaucoup volé !

Une telle conception ne devrait plus exister. Pourtant, elle s'exprime bel et bien dans certains tracts qui sont distribués actuellement. (M. Jean-Pierre Balligand s'exclame.)

Un profond changement de nos mentalités est nécessaire pour restaurer l'équilibre de nos finances publiques. Je me félicite que les dispositions affichées par le Gouvernement aillent dans le bon sens. Au bénéfice de ces observations, je voterai, ainsi que l'ensemble du groupe UMP, les crédits de cette mission. (Applaudissements sur plusieurs b...

Monsieur le président, monsieur le ministre de la défense, monsieur le secrétaire d'État chargé des anciens combattants, mes chers collègues, le budget global de la défense s'élèvera en 2008 à 35,9 milliards d'euros d'autorisations d'engagement et à 36,8 milliards de crédits de paiement. Les crédits de la mission « Défense » progressent donc de...

Je m'adresse en fait à certains de nos collègues qui ont quelques difficultés en économie. Mais il ne faut pas désespérer !

Les 35 heures restent la preuve de leurs lacunes manifestes ! (Protestations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.) On compte en outre environ 80 000 personnes employées par 4 000 sous-traitants. Les sociétés aéronautiques et spatiales constituent l'un des pre...

Nous sommes le seul pays au monde à avoir choisi les 35 heures, qui coûtent 12 à 15 milliards par an. Bel exemple de compréhension de l'économie !

En 2006, le solde commercial du secteur aéronautique et spatial a été de 12,4 milliards d'euros, ce qui, j'y insiste, correspond à peu près au coût annuel des 35 heures. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.) Allons, chers collègues, il est permis de faire un peu d'humour !

En tout cas, nous sommes prêts à aborder un jour le sujet ! Outre les relations classiques avec les entreprises qui proposent des biens et des services, les armées nouent, depuis quelques années, des partenariats portant sur des prestations plus ambitieuses avec des prestataires privés. Je citerai pour mémoire l'externalisation de la mise à di...

Je pourrais vous répondre, monsieur Desallangre, mais passons ! On a expliqué à votre rapporteur qu'il s'agissait d'un thème qu'il n'est pas habituel de développer, et qu'il valait mieux évoquer « l'intelligence économique » que le « renseignement économique ». Je regrette que vos services soient si frileux, monsieur le ministre, et n'aient pa...

Il faudra pourtant trancher et savoir lequel des deux est prioritaire. Nos ambassades, et plus particulièrement nos attachés d'armement et de défense, doivent jouer un rôle plus dynamique. Vendre l'entreprise France, tel doit être désormais le leitmotiv de leur action. Lors de mes déplacements dans quelques pays, j'ai constaté qu'un problème cu...

votre rapporteur spécial est conduit à s'interroger sur la formation en économie réelle des responsables de la délégation générale pour l'armement, la DGA. J'insiste donc sur la nécessité de moderniser les relations entre la DGA et les industriels et, surtout, de développer une culture entrepreneuriale au sein de la DGA : elle en manque cruell...