Les amendements de Jean-Michel Boucheron pour ce dossier
12 interventions trouvées.
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, chacun sait que ce budget est un budget de transition. Déjà, nos pensées se tournent vers le futur. Nous sommes à la fin d'une loi de programmation militaire qui a été financée, mais dont les orientations n'ont connu aucune révision. Un Livre blanc s'annonce, mais est-ce la bonne...
Pourquoi un tel décalage entre le Président et le Gouvernement ? Quels seront les 3 000 emplois supprimés ? Pourquoi l'effort de recherche est-il d'un niveau encore trop faible ? Pourquoi une diminution de réserve des opérations extérieures par rapport à 2006, alors qu'aucun allégement du dispositif n'est prévisible ? Ces quelques questions, m...
Or, à la différence des États-Unis, l'Europe ne dispose d'aucune législation de protection. Toute notion de défense doit inclure l'intelligence économique. Quant aux dangers, ils consisteraient à modifier le positionnement de la France en l'alignant sur la politique du Président Bush, réduisant ainsi le capital de confiance que notre pays a ac...
Quant au rapprochement avec l'OTAN, il a pu être réalisé par les présidents Mitterrand et Chirac parce que leur politique étrangère était notablement indépendante. Personne ne risquait de mal l'interpréter ; nous en avions les avantages, sans les inconvénients. Mais, dès lors que le rapprochement se fait à la fois avec Washington et avec l'OTAN...
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, nous assistons à une inflexion de la politique étrangère française, que le Président lui-même revendique. Je n'aime pas l'anti-américanisme, parce qu'il est infantile, simplificateur et injuste. Le peuple américain est un grand peuple, un peuple ami. Mais nous pouvons cultiver no...
Nous valons mieux que cela, et nous pouvons être une voix mais aussi une voie autonome. Nous y avons intérêt. Quelles sont nos inquiétudes ? La Russie tout d'abord : pourquoi laisser se détériorer nos rapports avec ce grand partenaire historique qui, tôt ou tard, s'imposera comme l'allié naturel de l'Europe ?
Nos cultures sont proches, et nos complémentarités économiques et stratégiques évidentes. Pourquoi alors accepter que, sous un prétexte auquel personne ne croit, les États-unis, tournant le dos au traité ABM, installent de nouveaux radars et de nouveaux missiles en Europe de l'Est ? En rétorsion, hier, la Douma a mis fin au traité FCE limitant ...
Tout le monde semble penser qu'il ne s'agit de la part de Georges Bush que d'une simple gesticulation tactique, mais, monsieur le ministre, vous n'êtes sûr de rien. Quand le rapport Baker, il y a un an, préconisait un retrait planifié de l'Irak, Georges Bush s'est empressé de faire l'inverse et de renforcer la présence américaine.
Celui-ci peut très bien préparer une dernière provocation avant de partir, pour créer une forte tension favorable à son camp en pleine élection. Souhaitez-vous être entraîné dans cette aventure ?
J'ajoute que dans quelques mois, après l'élection du nouveau président, les États-Unis négocieront avec l'Iran, comme naguère avec la Chine, car ils ne pourront faire autrement.
À l'euro-Méditerranée, je dis oui, mille fois oui ; je salue le magnifique discours de Tanger. Le monde chinois, le monde indien, le monde américain compteront chacun plus d'un milliard d'hommes, et le monde euro-méditerranéen, avec la Russie, devra aussi construire sa cohérence avec un poids comparable. Mais alors, pourquoi cette attitude déso...
En ce qui concerne l'Irak, je ne suis pas de ceux, monsieur le ministre, qui vous reprochent d'y être allé, tant la reconstruction est nécessaire. Mais il faut se poser une question : pourquoi les forces présentes en Irak et en Afghanistan, censées libérer le peuple, apporter sécurité, démocratie et développement, ne recueillent-elles pas l'adh...