2001 interventions trouvées.
Ce directoire est pour elle l'occasion d'exister et de peser. Il regrouperait les missions d'Enduring freedom et de l'ISAF et aurait pour tâche de définir de nouvelles options, de fixer un calendrier sur leur mise en oeuvre et de prévoir l'échéancier d'un retrait progressif. L'ONU assurerait l'évaluation et le suivi de ce nouveau dispositif.
Là est notre plus grande divergence avec le Président de la République et la réponse qu'il nous a adressée. En écartant toute idée de calendrier, en refusant de reconsidérer la mission, en affirmant que « nous resterons aussi longtemps que nécessaire en Afghanistan », il donne comme seul horizon aux Français la poursuite d'une stratégie qui éch...
C'est la condition de ce que l'on appelle « l'Afghanisation » : construire un état afghan, une armée afghane, une communauté afghane à qui l'on donne les moyens de son développement et de sa stabilisation. De l'aveu même du conseil de sécurité de l'ONU, nous en sommes très loin. L'armée afghane est faible et n'est pas représentative de la dive...
L'élaboration d'un calendrier sur la mise en oeuvre des objectifs et un échéancier sur le retrait progressif des troupes.
La reconquête de la confiance de la population afghane par un véritable plan de développement. L'isolement d'Al-Qaïda par l'ouverture d'un dialogue politique. L'association de tous les pays concernés par la stabilisation de l'Afghanistan et par le terrorisme.
La clarification de l'attitude du Pakistan. Nous demandons que la France conditionne sa participation dans la coalition en Afghanistan à ce changement de stratégie ; qu'elle engage le débat avec nos alliés. Si nous acceptons une escalade sans fin de la guerre, si nous continuons de nous enliser dans une logique purement militaire qui échoue, a...
Les moyens d'y parvenir nous séparent. J'ai la conviction que le Président a mis le pays dans un engrenage et certains de ses propos, je vous le dis sincèrement, nous ont heurtés. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Il n'est pas admissible que la plus haute autorité de l'État puisse avant un vote d'une telle importance dire à notre end...
Au nom des députés socialistes, je m'associe à mon tour à l'hommage qui a été rendu à nos dix soldats morts dans une mission particulièrement difficile et dangereuse, en n'oubliant pas ceux qui sont tombés avant eux depuis le début de notre engagement. Après les attentats du 11 septembre 2001, un consensus national s'est instauré pour interven...
Au nom des députés socialistes, je m'associe à mon tour à l'hommage qui a été rendu à nos dix soldats morts dans une mission particulièrement difficile et dangereuse, en n'oubliant pas ceux qui sont tombés avant eux depuis le début de notre engagement. Après les attentats du 11 septembre 2001, un consensus national s'est instauré pour interven...
Nous sommes arrivés à un moment clef de l'examen du projet de loi, comme vient de le rappeler excellemment M. Vidalies. La question est particulièrement grave. On essaie de la banaliser. On essaie d'en faire la fin d'une querelle, celle des 35 heures, celle des lois Jospin-Aubry, mais il faut éclairer l'opinion, lui dire qu'il ne s'agit pas qu...
Monsieur Xavier Bertrand, en réponse à une question d'actualité du groupe socialiste sur la directive Travail, vous avez indiqué qu'il s'agissait d'une grande avancée sociale européenne. Vous n'avez pas dit la vérité. Il existe une cohérence entre cette directive Travail et les dispositions que vous avez ajoutées au projet de loi, en désaccord ...
C'est pourquoi je demande une demi-heure de suspension de séance pour réunir mon groupe. (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Vous ne pouvez pas prendre cela à la légère, mesdames et messieurs les députés de l'UMP. Demain et après-demain, vous aurez à en rendre compte ! (« Oui ! Oui ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Vous voulez obtenir une victoire idéologique.
Nous vous rendrons responsables de ce que vous aurez détruit : tous les acquis du mouvement ouvrier, qui avaient fait avancer la cause du monde du travail, notamment au moment du Front populaire ! Nous sommes aux 35 heures, mais vous mèneriez la même bataille si nous en étions encore aux 40 heures !
C'est cela qui est en jeu. (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) La question est trop grave : je demande une suspension de séance pour réunir le groupe socialiste, radical et citoyen, mais, monsieur le président, ne nous accordez pas seulement cinq minutes. Il nous faut suffisamment de temps pour en di...
Monsieur le président, vous comprendrez que, compte tenu de la gravité des circonstances,
Vous pouvez ironiser !
Comme si l'affaire était secondaire ! Vous savez bien de quoi il s'agit. Pouvez-vous être crédible lorsque la CGT, la CFDT, Force ouvrière, l'UNSA, la CFTC et la CGC s'opposent aux dispositions que vous présentez ? (« Oui ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Vous pouvez utiliser toutes les arguties, toutes les p...
Lorsque, un jour, M. Devedjian a dit tout haut la vérité, ses amis de l'UMP lui sont tombés sur le dos. Quel maladroit ! Or il disait bien la vérité : vous êtes en train de casser le droit du travail en France. Je le répète, monsieur Copé : assumez ce que vous avez décidé de faire ! Quant à nous, compte tenu de la gravité des circonstances, no...