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Je serai bref. En écoutant le discours-fleuve de M. Besson, j'ai ressenti un vrai malaise et je ne suis pas le seul, en tout cas sur les bancs de la gauche. J'ai lu ce matin, dans le journal Libération, la tribune de M. Besson, qui s'est d'ailleurs permis de publier un argumentaire rempli de contrevérités contre notre proposition de loi ...
Croyez-vous que nous soyons indifférents à ce problème mondial ? Nous prenez-vous pour des naïfs ou des irresponsables qui nieraient la nécessité des législations française et européenne ?
Mais votre politique est plus dure que la législation européenne. Certes, vous appliquez les directives, mais toujours a minima. Nous n'avons pas inventé les problèmes dont nous parlons : nous en avons discuté avec les bénévoles, les associations de toutes sensibilités. Nous n'en sommes pas des porte-parole, mais des élus du peuple dont la resp...
Je le dis et je le répète : j'aurais aimé que le ministre passe un peu de temps à lire notre proposition de loi, que le rapporteur a très bien défendue. Où voyez-vous du laxisme et de l'irresponsabilité ? Croyez-vous que nous ne sommes pas déterminés à lutter contre les trafics, l'exploitation de la misère, les mafias ou encore l'esclavage ? Cr...
M. Pinte, que je tiens à remercier, comme je le remercie pour la qualité de son intervention de tout à l'heure, même si ses conclusions diffèrent des nôtres. À l'occasion de cette projection nous avons eu un débat responsable. Le film est certes une fiction, mais il montre des hommes et des femmes ordinaires, qui font honneur à la France. Mme ...
Est-ce là, à vos yeux, la nation et la République française ? Nous avons seulement proposé que les nécessaires mesures contre les passeurs et l'exploitation humaine s'accompagnent d'une certaine humanité, comme le prévoit le II de l'article 1er de notre texte : « Les dispositions du présent article ne s'appliquent pas lorsque l'acte reproché é...
Grâce au rappel au règlement de Patrick Bloche et à la suspension de séance qu'il a demandée au nom du groupe socialiste, radical et citoyen, Mme la ministre a enfin pris quelques secondes pour répondre aux orateurs, mais ce qu'elle vient de dire confirme à l'évidence qu'il faut aller encore plus loin dans le débat. La loi sur l'audiovisuel es...
Monsieur le président, je n'accepte pas les gestes d'insulte de certains de nos collègues. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) Respectez les autres, messieurs de la majorité, vous respecterez ainsi l'Assemblée nationale. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Monsieur le président, ou vous faites respecter les députés de l'opposi...
Je demande le respect, tout simplement.
En l'occurrence, c'est la majorité qui est en cause, l'un de ses membres en particulier !
Ce qui s'est passé n'est pas une affaire anodine. J'ai lu le compte rendu de la séance d'hier après-midi. Par un mystère dont nous n'avons pas le secret, l'annonce du remplacement figure bel et bien au compte rendu des débats publié au Journal officiel de la République française, alors qu'elle n'a pas été prononcée. J'invite ceux qui en doutera...
Ce n'est pas ce dont j'ai parlé !
Monsieur le président, je ne vais pas descendre au niveau de M. Copé, qui, depuis hier, fait dans le même registre, celui de l'amertume, de la rancoeur d'avoir été battu dans un vote par l'Assemblée nationale. Grâce à cette défaite politique, et il l'a compris, nous avons chaque jour l'occasion d'argumenter encore davantage pour expliquer que ...
Monsieur le président, vous n'avez pas fait cette déclaration et elle est tout de même inscrite au Journal officiel ! Et vous, monsieur Copé, vous trouvez que cela ne pose pas de problème ! J'attends votre réponse, monsieur le président.
Je n'avais pas connaissance de ce que vous avancez, monsieur Copé. Mais puisque cela vous amuse, je vais vous demander pourquoi des collaborateurs de votre groupe, il y a déjà un certain temps, notamment lorsque nous débattions du projet de loi sur l'audiovisuel public, filmaient, depuis les tribunes, les députés socialistes ?
Ne soyez pas ridicules ! J'en reviens à la question essentielle. (Vives exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Monsieur le président, vous avez donné tout à l'heure les explications qui vous convenaient, mais le sujet que j'ai évoqué n'est pas secondaire. (Mêmes mouvements.)
Ces explications, vous avez eu d'ailleurs du mal à les trouver car, quoique vous ayez oublié de faire cette annonce, elle a bien été retranscrite au Journal officiel. En réalité, la vraie raison est politique : la majorité est gênée d'avoir empêché, à quelques heures près, la démission d'office de M. Bédier, qui aurait donné lieu à une élection...
En vertu de l'article 61, alinéa 2, de notre règlement, je vous demande, monsieur le président, de bien vouloir vérifier le quorum.
Soyez rassuré, monsieur Copé : je ferai ce que je veux, sans demander votre autorisation. (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Cette demande de vérification du quorum, croyez-le bien, n'a d'autre but que de permettre à ceux des députés de l'UMP qui, pour la première fois, siègent si tard, de se reposer un peu. (Vives exclamation...