2001 interventions trouvées.
Le débat c'est celui du modèle de société que nous voulons léguer à nos enfants. Je vous demande donc d'écouter encore ce que je veux vous dire. « Le modèle de croissance dans lequel le progrès social, le progrès humain vont de pair avec le progrès économique, c'est celui qui a toujours permis à la France de remporter ses plus beaux succès, fo...
Je vous dirai les choses franchement : à Versailles, j'aurais pu applaudir une partie du discours du chef de l'État la première, celle dont je viens de vous lire un extrait. Mais j'ai appris à me méfier des mots. L'histoire politique récente nous a enseigné que ce n'est pas parce que l'on dit que « la maison brûle » lors d'un déplacement en A...
Ce patrimoine devrait nous être commun, monsieur Copé ! (« Il est parti ! » sur les bancs du groupe SRC.) Si j'emploie un conditionnel au lieu du présent, c'est parce que la politique déterminée et conduite par le Chef de l'État est, ces derniers mois, souvent apparue en contradiction avec ces principes. La démocratie supposerait un découpage ...
Le choix de société, monsieur le député ! C'est ce que vous ne voulez pas comprendre ! Cela vous fatigue
mais j'irai jusqu'au bout de mon propos. J'ai cité le Président de la République, maintenant, je montre les contradictions. Veuillez m'excuser de vous fatiguer ! L'inviolabilité du secret de la correspondance a été malmenée par la première version du projet de loi HADOPI. Le maintien dans le giron de l'État des sources d'énergie a été ébréch...
Oui, j'ose le dire, je connais des croyants qui sont loin, hélas, d'être des pratiquants. C'est malheureusement la réalité de votre politique et de votre majorité. Je suis désolé, monsieur Bardet, de vous fatiguer en rappelant cela, mais c'est le rôle de l'opposition ! Si, au lendemain de la Seconde guerre mondiale, des hommes venus d'horizons...
C'est cette société duale, qui se développe de plus en plus, que nous voulons combattre parce qu'elle porte en germes la destruction du modèle social français que le Président de la République prétendait défendre avec tant de lyrisme à Versailles. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.) J'ajouterai que la déstructuration des c...
le comportement des familles aux horaires éclatés. Il y a une certaine indécence à demander aux familles de mieux assumer leurs responsabilités la droite nous propose régulièrement de supprimer les allocations familiales aux parents négligents et, dans le même temps, de favoriser leur absence.
Alors, me direz-vous, que proposent les socialistes ? C'est ce qu'a dit M. Copé.
Je connais ce refrain, que vous ne cessez d'entonner comme s'il devait excuser toutes vos erreurs ou interdire tout débat, voire toute critique sur vos projets. Je pourrais me limiter à vous dire que l'heure n'est pas encore à la confrontation des projets et des solutions. Il y aura des rendez-vous électoraux. Mais je ne vous le dirai pas, car...
Vous dites que nous ne proposons rien : voilà, en matière éducative, le paquet que les socialistes vous proposent. Tout à l'heure, je vous ai dit, « Chiche ! », mesdames, messieurs de la majorité.
J'attends votre réponse, monsieur le ministre du travail et des relations sociales, ancien ministre de l'éducation nationale. J'espérais, mais je vois que cela ne soulève pas beaucoup d'enthousiasme dans la majorité, que les républicains, fidèles aux principes du Conseil national de la Résistance, pourraient se retrouver. Apparemment, ce n'est...
Lorsque vous prévoyez de généraliser progressivement le travail du dimanche, vous élargissez les temps de consommation, mais sans augmenter le pouvoir d'achat des Français. Quel intérêt en tireront-ils, y compris les commerçants ? Lorsque le porte-monnaie est vide le samedi, il ne se remplit pas par magie le dimanche !
Au contraire, l'éducation et la formation doivent être les premiers investissements en direction des entreprises pour maintenir leur compétitivité. Elles sont aussi, pour chaque individu, le meilleur rempart contre le chômage. Le chômage est la source de toutes les exclusions. Il ne fait qu'augmenter, notamment chez les jeunes. Il fige les situ...
Pourquoi avez-vous rejeté, le 30 avril, sans autre forme de procès, notre proposition de loi pour l'augmentation des salaires et la protection des salariés et des chômeurs, qui aurait permis de protéger les salariés face à une crise sociale sans précédent ? Pourquoi avoir rejeté notre volonté de garantir l'indemnisation, le reclassement, la re...
Pourquoi n'acceptez-vous pas qu'à titre exceptionnel et pendant vingt-quatre mois, les salariés titulaires d'un contrat à durée déterminée ou en mission d'intérim inscrits à « Pôle Emploi », suite à une fin de CDD ou de mission d'intérim, bénéficient d'une prolongation de six mois de leur indemnisation lorsque leurs droits arrivent à échéance p...
Je vous invite donc à réfléchir avec lui au système que vous avez mis en place en 2007, ce système qui encourage les heures supplémentaires au détriment de la création d'emplois. Vous pourriez au moins admettre mais cela vous est impossible, car changer, évoluer, dépasse sans doute votre entendement que la crise puisse modifier votre approc...
et qu'il réponde au laisser-faire libéral. Et pourtant, il n'est pas au rendez-vous, ou il ne l'est qu'a minima. Le désengagement financier de l'État est paradoxalement d'une ampleur jamais atteinte.
Seules les classes supérieures peuvent vraiment bénéficier de la possibilité d'investir dans la pierre, avec des aides fiscales qui continuent d'augmenter sans contreparties. Certes, il y a encore de la construction, mais savez-vous que 76 % des logements construits ne sont accessibles qu'aux 30 % des ménages les plus aisés ? C'est cela, votre...
La réponse ne peut se résumer dans la formule démagogique du « tous propriétaires ». Nous ne sommes bien sûr pas hostiles à l'accession sociale à la propriété, et ce sont souvent des municipalités de gauche qui l'ont encouragée. Mais l'urgence est à la construction de logements locatifs sociaux adaptés, pour tous les âges. Elle n'est pas au sur...