Découvrez vos députés de la 14ème législature !


Les amendements de Jean-Marc Ayrault pour ce dossier

58 interventions trouvées.

En l'occurrence, vous venez, encore une fois, d'énoncer une contrevérité. Je mène une politique locale dans la mesure de mes moyens, mais seul, sans aucun appui de l'État.

Qui est le responsable de cette situation ? Avec le conseil général, nous menons une politique d'intégration sur des projets de vie en France, et notamment à Nantes, de familles et de personnes d'origine roumaine, que l'on qualifie de Roms. Cela étant, il est des situations dans lesquelles nous avons demandé à la justice de faire évacuer certai...

avec l'accord des personnes concernées. N'essayez donc pas de me mettre en difficulté. C'est une politique difficile. Nous la menons avec humanité, fermeté, dans le respect du droit. Voilà ce que j'avais à vous dire. N'essayez pas de trouver des contradictions chez moi ! Je suis parfaitement à l'aise. Je ne me suis pas mis en colère. Je suis...

On a bien compris, je le pense, la méthode : c'est l'amalgame ! (Rires et exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Je dis, pour ma part, qu'il y a des transgressions. Ce n'est pas la première fois, dans l'histoire, que cela se produit. Mais, si vous avez un peu de courage, reniez ce que vous avez écrit contre Nicolas Sarkozy avant l'élection présidentielle, considérez que c'était une erreur et que vous vous êtes trompé,

que vous vous êtes trompé sur Nicolas Sarkozy, dont vous avez dit qu'il s'exprimait « comme Le Pen » et qu'il récupérait ses voix ! C'est vous qui l'avez écrit ! Je vous ai cité deux fois et vous n'avez jamais répondu, parce que vous n'êtes pas en mesure de l'assumer, parce que vous avez renié ce que vous aviez écrit à l'époque.

Je le dis calmement, monsieur Besson. C'est une vérité, je n'y peux rien. Je n'attends pas de réponse parce que vous ne le reconnaîtrez certainement pas !

Monsieur le président, je voudrais revenir à ce qui vient de se passer. Si les députés de l'opposition n'étaient pas là, il n'y aurait qu'une seule vérité, celle du ministre et du rapporteur, et aucun autre éclairage ne pourrait être apporté sur des questions extrêmement sensibles. La majorité a voulu piéger la gauche mais elle n'a pu y parveni...

Nous ne pratiquons pas la politique de la chaise vide ; nous sommes présents dans ce débat. La vérité, c'est que ce règlement que vous voulez nous imposer jusqu'à l'absurde va empêcher que ce texte soit débattu en détail jusqu'au bout. Le groupe SRC ne dispose plus que de cinquante minutes et il en va de même, je suppose, pour le groupe GDR.

Or il reste encore une cinquantaine d'articles en débat. Croyez-vous qu'il nous sera possible de consacrer le temps nécessaire aux points essentiels restant en discussion ? Non, car le dispositif du temps programmé, qui est en fait un temps guillotine, nous l'interdira ce soir. Le président de l'Assemblée nationale a refusé notre demande visan...

Je rappelle que le président a toute latitude pour proposer, dans l'intérêt du débat, une prolongation de la discussion et que la majorité a tout pouvoir de l'accepter, en notre absence. Je suis président de groupe depuis de nombreuses années

et jamais je n'ai assisté à une telle situation, que mon groupe ait été dans la majorité ou dans l'opposition. Nous sommes aujourd'hui confrontés à une crise du fonctionnement de notre assemblée. Cette conception de la présidence de l'Assemblée nationale, permettez-moi de le dire, c'est le voyage au bout de l'absurde, et rien d'autre !

Vous allez interrompre un débat alors que l'opposition n'a pas fait d'obstruction personne ne pourra sérieusement soutenir le contraire. Nous avons fait notre travail. C'est l'intérêt général qui est aujourd'hui atteint du fait de votre absurdité et de votre état d'esprit fermé à tout bon sens et je dirai, d'une certaine façon, à toute dignit...

Vous êtes en train d'entacher la réputation de l'Assemblée nationale. Je vous le dis, vous prenez une lourde responsabilité. Nous ne pouvons pas l'accepter. À près de vingt heures, il est encore temps qu'un sursaut s'opère afin de défendre l'Assemblée nationale. Tel est le rôle du Président de l'Assemblée nationale. Il doit cesser d'être le pr...

Je voudrais apporter une précision à M. Laffineur, monsieur le président. Nous ne devrions même pas avoir à demander du temps supplémentaire pour débattre alors que le couperet du temps programmé s'apprête à tomber. Le président, dans l'intérêt de l'Assemblée nationale, aurait dû de lui-même décider de l'allongement du temps de parole afin que...

Je suis déjà intervenu hier, comme M. Pinte, dans la discussion de l'article 1er du titre Ier, qui porte sur la nationalité et l'intégration, moment clé de ce débat. Même s'il n'a pas daigné me répondre, j'ai mis M. Besson en face, non seulement de ses contradictions, mais aussi de ses reniements, à partir de l'extrait suivant, que je tiens à r...

Mesdames, messieurs les députés de l'UMP qui m'invectivez tous dans vos rangs ne le font pas, d'ailleurs , je vous demanderai d'écouter jusqu'au bout ce que j'ai à dire devant la représentation nationale.

La déchéance de la nationalité qui est proposée aujourd'hui est cela a été dit par mes collègues avant moi , une opération purement et essentiellement politique. C'est une disposition symbolique. On sait et cela a été démontré qu'elle n'aura absolument aucun effet contre le crime, qu'il faut évidemment combattre par ailleurs. C'est d'abo...

On doit voir en cela, comme cela a été dit par plusieurs collègues, notamment par Delphine Batho, la manifestation de l'échec de votre politique en matière de sécurité et de lutte contre la violence, dont votre majorité a la responsabilité depuis 2002. C'est grave d'en être arrivé là ! C'est grave de ne plus savoir quoi faire, sinon de lancer d...

Ou est-ce du côté de ceux qui pensent qu'en toutes circonstances, notamment dans les plus difficiles, où les Français doutent et sont inquiets pour leur avenir, il faut revenir aux fondamentaux qui nous rassemblent, c'est-à-dire aux fondamentaux de la République, du côté de ceux qui, au-delà des différences politiques, sont soucieux, avant tout...