Les amendements de Jean-Marc Ayrault pour ce dossier
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Vous m'avez répondu dans la première partie de votre intervention, monsieur le ministre. Je le répète : vous êtes bien le ministre des riches, et vous continuez à le montrer à chaque heure qui passe.
Il y a bien un autre projet, celui des socialistes, et, à chaque heure qui passe, les Français qui hésitaient encore se convainquent davantage que c'est vers nous qu'il faut se tourner pour trouver la solution à ce problème, pour faire ce choix de société. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Monsieur le président, je souhaitais intervenir parce que la nature et l'organisation de nos débats viennent de changer, après la mobilisation exceptionnelle hier. Le Président de la République, son conseiller social, le porte-parole de l'Élysée viennent de porter à la connaissance du public le sens des amendements que le Gouvernement envisage ...
Il ne prend pas en compte non plus les effets différés c'est-à-dire que les salariés qui auront été exposés à des produits toxiques ne seront pas pris en charge par la réforme.
Le résultat, c'est que la réforme continuera à être supportée par celles et ceux qui devront cotiser plus de quarante et une annuités et demie et par celles et ceux, surtout celles, qui partiront avant soixante-deux ans ou soixante-sept ans, en acceptant c'est peut-être finalement ce que vous souhaitez des pensions réduites.
C'est peu dire que vous êtes très loin de l'attente des Français et que vous n'êtes pas à la hauteur de l'enjeu.
Je vous renvoie au travail parlementaire remarquable et passionnant qu'a effectué, dans le rapport 910, notre ancien collègue UMP Jean-Frédéric Poisson, en conclusion des travaux réalisés par notre assemblée sur la pénibilité du travail. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.)
Aujourd'hui, 20 millions d'actifs sont concernés par au moins un des critères de pénibilité, qui ont été clairement définis dans ce rapport. Aujourd'hui, les amendements qui sont envisagés par le Gouvernement permettraient tout au plus à 20 000 personnes de bénéficier d'un départ anticipé.
Pourtant, les chiffres de M. Poisson montrent que 500 000 personnes sont exposées à la pénibilité sur les 700 000 qui partent chaque année à la retraite.
On ne peut pas rester ainsi, dans un débat convenu, qui ferait que la discussion générale se déroulerait comme si de rien n'était. Il y a les manifestations, il y a les fausses attentes du Gouvernement, il y a un ministre qui se tait, qui ne dit rien, même à la télévision. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Avant d'aller plus loin, nou...
Je finis par connaître le règlement, vous ne pouvez empêcher le président d'un groupe de s'exprimer, surtout dans un débat aussi crucial. Prenons les choses avec sérieux. Nous vous demandons de respecter la représentation nationale, elle est assez maltraitée comme cela. Sur un sujet d'une importance capitale pour les Français, nous demandons l...
Nous avions demandé une suspension de séance afin que soit examinée sérieusement notre demande d'une réunion de la commission des affaires sociales plus tôt que ce qui nous a été annoncé, et si possible dès maintenant, dans la mesure où les nouveaux amendements sont rédigés
J'attends la réponse, pour savoir ce que nous allons faire. La commission va-t-elle se réunir, et quand ? En tout état de cause, fixer l'heure de cette réunion après le journal de vingt heures à la télévision est assez méprisant pour la représentation nationale.
Enfin, le vrai débat commence. (Exclamations sur les bancs des groupes UMP et NC.) M. le Premier ministre François Fillon a d'ailleurs eu l'honnêteté, hier, de reconnaître qu'il y a bien deux projets. Ce débat sera bien la confrontation de deux projets ; j'apprécie qu'il l'ait enfin reconnu.
Nous sommes ce soir au coeur de la discussion de fond, même au détour de ces amendements.
Au lieu d'ironiser, je pense que vous devriez être attentifs, mesdames et messieurs les députés de la majorité, à ce qui a été dit il y a quelques instants. Vous savez bien que vous êtes en difficulté. (Exclamations et rires sur les bancs du groupe UMP.) Oui, vous êtes en difficulté politique vis-à-vis d'une grande majorité de Français. (Exclam...
Il faut sauver le système par répartition ; pour nous, il est fondamental que cela se fasse sur la base de la justice sociale. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Vous venez encore une fois de le démontrer : ce n'est pas le cas de votre réforme. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Les hypocrites sont toujours au rendez-vous !
Monsieur Méhaignerie, président de la commission des affaires sociales, vous êtes extraordinaire. Depuis le début de ce quinquennat, chaque année, à la veille de la loi de finances, vous nous dites : retenez-moi ou je fais un malheur ! Franchement, dites-vous, le bouclier fiscal, on voit bien que cela ne passe pas ; il faudrait supprimer l'ISF ...
Avez-vous remarqué quelle était l'affiche la plus populaire dans les défilés d'hier ? C'était un portrait, accompagné de deux autres : Mme Bettencourt, M. Sarkozy, M. Woerth l'ancien ministre du budget, l'homme du bouclier fiscal, le même qui, ce soir, défend la réforme des retraites de M. Sarkozy ! (Applaudissements sur les bancs du groupe S...
Commencez par le commencement, et supprimez le bouclier fiscal ! Je vous invite donc à voter les amendements que nous avons déposés. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)