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Interventions en commissions de Jean Leonetti


372 interventions trouvées.

Aucun pays occidental n'autorise les recherches sur l'embryon sans restriction. Certaines possibilités pourraient sans doute être ouvertes en matière de fécondation in vitro, à la condition toujours d'être strictement encadrées. On pourrait autoriser par exemple la vitrification des ovocytes mais il ne saurait être question de procéder à des ex...

La création d'embryons à des fins de recherche, y compris dans le but de fournir des cellules souches embryonnaires, demeurerait bien entendu interdite.

Le plus important est bien l'hypothèque que faisait peser l'expiration du moratoire. Elle sera levée, les dérogations n'étant plus encadrées par des délais.

La principale difficulté pour les chercheurs comme pour les industriels était la limitation du moratoire dans le temps. Comment se lancer dans des projets de recherche aussi importants sans être sûr que l'autorisation obtenue sera renouvelée cinq ans plus tard ? Cette hypothèque va être levée. Si nous souhaitons bien sûr que notre pays accueil...

Nous n'étions majoritaires que de peu au sein de la mission. Certains prônaient une autorisation totale. Dès lors, peut-être gagnerions-nous à nous retrouver sur une voie médiane.

Ce rapport illustre parfaitement la mutation profonde de l'exercice médical. Il expose également les voies à privilégier pour créer les conditions d'une médecine moderne, capable de répondre aux besoins de la population, grâce à une offre de soins équilibrée et une formation beaucoup plus proche de la réalité que la formation purement universit...

Nous sommes très heureux de la prise en compte par le Gouvernement des demandes des hôpitaux publics. L'inquiétude de la Fédération hospitalière de France face aux effets du projet de loi initial et aux départs massifs d'infirmières, dont les difficultés de remplacement sont connues, était considérable. La progressivité d'application du disposi...

Le suivi est essentiel pour la prévention. Il faut certes constater les conséquences, mais il faut aussi recenser les expositions aux risques susceptibles d'être pathogènes. La première rédaction du texte me semblait donc préférable. Il faut concilier prévention et évaluation des conséquences.

J'écoute toujours avec un grand intérêt ce que dit Marisol Touraine. J'ai compris deux choses : d'une part, elle découvre ce qui existe et elle y est favorable ; d'autre part, si jusqu'à présent le Parti socialiste était attaché à la retraite à 60 ans pour tous et à taux plein, il semble qu'il soit passé à autre chose Marisol Touraine constat...

Je voudrais rectifier certains éléments qui viennent d'être évoqués. Les médecins des hôpitaux partent en retraite à 65 ans. La plupart ont effectué de fréquentes gardes de nuit, ce qui fait aussi partie de la pénibilité, laquelle est généralement très difficile à apprécier. De nombreuses personnes en inactivité continuent d'exercer une activ...

Puis-je comprendre que vous vous engagez à faire des propositions concrètes de toilettage ?

Le groupe UMP, fort de ses convictions, est prêt à présenter ses propositions en matière d'équité et de pénibilité. Nous sommes parfaitement sereins et toujours ouverts à la discussion. J'espère que nos collègues socialistes feront preuve du même sens de l'écoute.

On peut, en effet, relativiser : par exemple, les millions d'euros de déficit de nos hôpitaux ne représentent jamais qu'un dépassement de 1,5 point de leur budget La situation reste maîtrisable. Parmi les nombreuses pistes que vous avez ouvertes, monsieur le rapporteur, celle du CAPI me paraît particulièrement intéressante. À une logique comp...

En tant qu'organisme d'appui, d'information et de relais, la Fédération hospitalière de France recevait non seulement des informations de la direction générale de la santé et des services du ministère, mais également du terrain et des hôpitaux, en particulier de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris. J'ai ainsi l'impression que l'on a déclenc...

Deux situations auraient été possibles. À notre connaissance, elles n'ont pas eu lieu. Premièrement, il aurait pu y avoir une saturation des services de réanimation car les malades graves de la grippe avaient besoin d'un matériel d'oxygénation extracorporelle et de longues durées d'hospitalisation, notamment en réanimation, dans une période où...

Une mission d'expertise menée avec le ministère avant l'épidémie avait permis d'évaluer la capacité d'accueil des services de réanimation et de soins intensifs en cas de pandémie. Si celle-ci avait vraiment touché 30 % de la population, avec un taux de mortalité de 5 %, je ne suis pas sûr, en vérité, qu'on n'aurait pas été, à un moment, débordé...

La vaccination à l'hôpital n'est possible que sous certaines conditions : l'hôpital doit avoir des locaux vides suffisamment grands et il faut prévoir un apport supplémentaire de personnels extérieurs afin de ne pas déprogrammer les activités quotidiennes de l'hôpital, surtout en période hivernale où se développent d'autres pathologies, ce qui ...

Ils ne sont pas très nombreux à l'avoir été. De plus, le fonctionnement d'un service hospitalier repose non pas sur les internes, mais sur des seniors. Les blocs opératoires et les salles d'accouchement n'ont pas été déprogrammés. Ce qui a été choquant, mais qui était difficilement prévisible, c'est que, lorsque les internes ont été appelés en...

Une dotation de 10 millions d'euros avait été prévue dans le cadre des missions d'intérêt général et de l'aide à la contractualisation, mais le coût a atteint entre 110 et 130 millions d'euros pour l'ensemble des hôpitaux français, en incluant les pathologies, financées dans le cadre de la tarification à l'activité.

Les personnes vulnérables ont été assez rapidement et efficacement vaccinées dans les centres de vaccination. S'il n'y a eu presque personne le premier jour, la diffusion d'une information a ensuite provoqué un pic de vaccinations, si bien qu'il y a eu des queues à l'extérieur des centres dans les collectivités qui n'avaient pas prévu de gymnas...