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Qu'il s'agisse de tensions diplomatiques ou militaires, de crise sanitaire ou financière, c'est toujours dans les moments où les acteurs ordinaires sont défaillants que les responsables politiques doivent montrer la force de leur tempérament. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.) C'...
Sans préjuger de l'issue de cette crise, pour la première fois, devant un péril de cette nature, les gouvernements européens, sous l'impulsion de la présidence française, ont proposé une réponse coordonnée et d'une ampleur massive. Ce sont près de 1 500 milliards d'euros à l'échelle européenne qui sont annoncés dans toutes les capitales d'Europe
avec une parfaite simultanéité et une très grande lisibilité. Je tiens à rendre hommage à nos amis européens qui se sont rassemblés dimanche à Paris. Nous avons mis à profit ce qui nous rassemblait pour faire avancer ensemble une même idée de l'Europe. C'est cette Europe-là que nous aimons !
Une Europe qui propose des solutions et fait tout pour répondre aux attentes des Européens, une Europe qui se fixe un but et s'appuie sur les États pour l'atteindre, une Europe qui s'affirme comme une force politique et non comme une simple machine technocratique ! Dans la gestion de la crise économique, nous devons la présente dynamique europ...
Je pense d'abord aux règles européennes de gouvernance politique. Nous avons commencé à quatre, pour passer à seize, puis à vingt-sept ; c'est une méthode à méditer. Ceux qui ont milité contre le traité simplifié
ont peut-être ressenti un léger remords (« Non ! » sur les bancs du groupe GDR) en voyant les problèmes d'une présidence européenne limitée à six mois. Il faut également inventer une nouvelle gouvernance économique qui soit à la hauteur des nouveaux enjeux de la planète.
C'est l'incroyable défi qui est devant nous, et la crise que nous affrontons peut servir d'accélérateur. C'est ce que laisse penser l'action européenne de ces derniers jours.
Depuis des années, nous parlions de politique économique européenne face à la Banque centrale. Les obstacles semblaient insurmontables, et voilà que ce qui apparaissait impossible il y a peu paraît à portée de main aujourd'hui. Avant ce week-end, le dialogue avec la BCE était interdit
À présent, il est acquis ! Ce doit être une nouvelle hygiène de vie, dans le respect de l'indépendance de chacun.
Il faut battre le fer tant qu'il est chaud. Je pense notamment à la nécessité de mettre sur pied une surveillance bancaire européenne. Notre continent compte plus de 8 000 banques. Les échanges ne connaissent pas les frontières ; les règles nationales ne peuvent plus suffire. Cela implique de lutter également contre le moins-disant réglementai...
Dans ce contexte, nous aurons une troisième mission à accomplir : aller au-devant des Français pour les rassurer. (Brouhaha sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Nous qui sommes au contact permanent de nos concitoyens, nous savons bien que les Français suivent de très près cette crise, qu'ils expriment des peurs légitimes pour leurs économies ...
Ce n'est pas l'image que nous donnons, monsieur le président, mais celle que donne M. Gremetz !
Dans ce contexte, la décision du groupe socialiste de s'abstenir sur le projet de loi de finances rectificative m'a consterné (Interruptions sur les bancs du groupe SRC.)
, parce que l'image d'une Europe unie commandait celle d'un Parlement français rassemblé, parce que, si les occasions de clivage et de polémique ne manquent pas, nous avions là un rendez-vous d'unité nationale. Exiger, pour voter ce texte, des garanties sur le pouvoir d'achat et l'emploi des Français, comme le font les socialistes, c'est fair...
Aujourd'hui, le danger, c'est de ne rien faire, et de laisser notre économie étouffer par manque de liquidités. Voilà pourquoi nous allons voter sans réserves ce plan pour rétablir la confiance en Europe. Quant à l'opportunité, mes chers collègues, c'est de profiter de cette crise pour lancer dès à présent une large initiative européenne et po...
Allez !
Le règlement de l'Assemblée nationale présente quelques faiblesses qui fournissent de temps en temps à l'opposition l'occasion de retarder inutilement les débats. La demande de vérification du quorum en est une. M. Ayrault en a profité hier soir, voulant savoir si nous étions plus de la moitié dans l'hémicycle, alors que les députés socialistes...
Quoi ? (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
J'étais dans l'hémicycle dès vingt et une heures trente, et je vous attendais !