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J'ai écouté avec une grande attention l'exposé de M. Cahuzac, clair et d'autant plus intéressant qu'il ramenait toute l'Assemblée aux fondamentaux budgétaires. Tout d'abord, je partage son constat. Voilà une bonne trentaine d'années que nous avons, toutes majorités confondues, laissé filé les dépenses publiques de l'État, de la sécurité social...
En effet, en écoutant très attentivement votre exposé, j'ai constaté que vous étiez remarquable quant au constat, avec même un certain talent pour pointer les quelques contradictions du moment, inévitables dès lors qu'on cherche le bon équilibre entre la sortie de crise et la résolution au moins immédiate d'une partie des déficits. Sur le const...
Huit ans.
Je souhaite tout d'abord, pour prendre les choses dans l'ordre, dire à M. Cochet combien nous sommes nombreux à avoir été indignés de lire que des députés européens avaient adopté une motion insultant la France et les Français (Applaudissements sur divers bancs des groupes UMP et NC.- Protestations sur les bancs du groupe SRC),
et indignés de découvrir que, parmi les signataires de cette motion insultante, se trouvaient des députés français socialistes, Verts, communistes et Front national. C'est d'autant plus indigne et scandaleux, comme l'a excellemment rappelé François Sauvadet, que ces amalgames avec le régime de Vichy ou la Shoah procèdent de techniques gauchist...
M. Ayrault, que nous avons de nouveau entendu à la tribune, a, avec ces amis, utilisé la bonne vieille technique du détournement de procédure. Cela n'a échappé à personne, ni dans cet hémicycle ni au-delà.
Ces techniques, monsieur Ayrault, l'opposition les utilise pour essayer de retarder les débats et surtout, dans le cas d'espèce c'est criant , de faire oublier que les socialistes ont été incapables d'assumer, à aucun moment, une ligne politique claire sur les retraites, lisible, susceptible de convaincre les Français que vous aviez une autr...
et vous n'avez pas non plus résisté, tout au long de ces débats, en séance comme lors des longues heures de réunion des commissions, aux insultes personnelles, aux injures. (Protestations sur les bancs du groupe SRC.) Vous avez essayé de traîner dans la boue le Président de la République, le ministre du travail et certain d'entre nous. Nous n...
Le débat a eu lieu, longuement. Ceux qui disent qu'il a été bien court oublient que c'est au mois d'avril que nous avons lancé les discussions, en commission, dans les groupes de travail, avec de nombreuses auditions et de multiples réunions, comme de juste, avec les partenaires sociaux de notre pays. L'heure est maintenant venue de voter, par...
pour celles et ceux de nos compatriotes qui, en manifestant, expriment leurs inquiétudes et leurs interrogations, auxquelles nous nous devons de répondre, mais aussi à celles et ceux qui ne manifestent pas et qui savent qu'il n'y a aucune autre solution que celle de cette réforme courageuse, engagée dans tous les grands pays d'Europe et que no...
Je demande la parole pour un rappel au règlement.
Monsieur le président, la matinée va être consacrée à débattre du relèvement de l'âge légal de la retraite, ce qui est légitime et important, puisqu'il s'agit de l'un des points clés de la réforme que nous examinons. Je veux donc rebondir sur les propos de Mme Touraine et livrer quelques réflexions à notre assemblée.
Premièrement, je voudrais que l'on en termine avec l'idée portée par le groupe socialiste
et selon laquelle nous faisons cette réforme en raison de la crise économique, ce qui est tout à fait inexact. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Nous venons de vous écouter, mes chers collègues de gauche, maintenant il serait bien que vous en fassiez autant ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
En réalité, la crise financière exige que l'on accélère la mise en oeuvre de cette réforme, pour une raison simple : c'est qu'à la réalité démographique que nous connaissons s'est ajoutée une impasse financière aggravée par la crise économique et financière.
Ce n'est pas un hasard si tous les autres pays d'Europe ont réformé leur système de retraite en relevant l'âge légal, même si, en France, le groupe socialiste s'obstine à vouloir nous convaincre que la France est une île miraculeusement préservée de la crise mondiale !
Ma deuxième remarque porte davantage sur le fond du débat. Hier soir, nous avons entendu, à la télévision, Ségolène Royal nous expliquer sans rire que si par malheur la gauche devait un jour revenir au pouvoir en France, la première décision qu'elle prendrait serait de revenir à l'âge légal de soixante ans. (Applaudissements sur les bancs ...
Applaudir dans l'anonymat, messieurs les députés socialistes, est beaucoup plus facile que de venir exprimer sa position au micro ! (Vives protestations sur les bancs du groupe SRC.) Il va pourtant bien falloir qu'à gauche, chacun prenne ses responsabilités par rapport à l'affirmation de Mme Royal. Il n'a ainsi échappé à personne que Martine A...
Ségolène Royal, elle, fait tomber le masque en affirmant que si la gauche revient au pouvoir, elle ramènera l'âge légal de la retraite à soixante ans !
Vous arrive-t-il de voyager en Europe et dans le monde, pour voir ce qui s'y passe ? Tous les pays européens ont relevé l'âge légal, car il n'y a aucun autre moyen d'assurer le financement du système de retraite pour demain, pour nos enfants !