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À ce propos, permettez-moi de poser une première question : pourquoi les partis politiques n'ont-ils pas été invités au Grenelle de l'environnement ? Ne sont-ils pas, monsieur le ministre, parties prenantes, au même titre que les syndicats ou les ONG ? À notre avis, leur présence serait souhaitable en ce lieu d'arbitrage car il va désormais v...
Merci, monsieur Brard. J'essaie de connaître l'histoire de France. Elle ne vous appartient pas.
Nous sommes en l'occurrence dans un cas tout à fait différent. Si les problèmes environnementaux sont majeurs, ils ne doivent pas être traités dans une vision à court terme. Les réponses, solutions et mesures que nous devons apporter commandent la durée et une planification dans le temps. Oui, le défi de l'environnement est un impératif qui exi...
Par conséquent, on se retrouve devant un état des lieux de toutes les opinions existantes, un catalogue extrêmement large avec tout ce que cela peut comporter de confus, et pour lequel nous n'avons pas eu les éclairages scientifiques nous permettant d'arbitrer. Chaque partie prenante a bénéficié, au sein de ces groupes, de l'égalité de parole. ...
il faudra bien, à un moment donné, se poser la question : Combien ça coûte ?
Il l'est dans le domaine budgétaire, monsieur Brard ! Combien ça coûte ? Il faudra bien en parler. Pour le moment, il est vrai que nous n'en sommes qu'au défrichage. Cette action de long terme suppose que l'on parle clairement de la question du coût et du financement de ce futur programme. Toute réforme ambitieuse suppose des moyens. Monsieur ...
Monsieur le ministre d'État, il est donc urgent de recourir à une expertise pluridisciplinaire, indépendante, et de la mettre au coeur de des mécanismes d'arbitrages. C'est certainement la clef des enjeux auxquels vous devez répondre. Nous attendons donc, monsieur le ministre, que ces grands objectifs soient déclinés en propositions concrètes,...
Prenons par exemple la proposition de porter la part du fret non routier de 14 % à 25 %. Qui peut être contre ? Personne. Les Verts, le centre, la droite, tout le monde est pour. Mais à quoi correspond cet objectif ? Comment le quantifier ? Comment mesurer la progression ? Sur ce point, monsieur le ministre, le groupe Nouveau Centre réitère un...
Vous pensez que oui. Pour ma part, j'y vois une rupture intellectuelle en matière d'objectif.
Nous ne pouvons pas piloter cette mesure sous le seul angle environnemental. Que faites-vous de la qualité nutritionnelle ? Que faites-vous, encore une fois, du plaisir de manger ?
Le bio est garant d'absence d'intrants chimiques, il n'est garant ni de la qualité nutritionnelle ni du plaisir de manger et c'est sur ces valeurs-là qu'il faut piloter une vraie politique de restauration collective. L'objectif de 20 % de bio en restauration collective nous semble intellectuellement bien fragile.
Je ferai la même remarque pour les pesticides. Nous sommes tout à fait favorables à la suppression en deux ans des molécules les plus dangereuses, et nous soutiendrons avec vigueur votre proposition sur ce point. En revanche, nous exprimons des réserves sur l'objectif de réduction de 50 % en dix ans des pesticides.
D'abord, comment mesurer cet objectif quantifié à long terme ?
Ensuite, quels sont les risques et les dangers, quelles sont les conséquences en termes de production, de prix, de qualité sur l'agriculture, je parle devant le ministre de l'agriculture et sur l'alimentation des Français ? Nous demandons un vrai débat, un débat scientifique sur ce problème de la réduction des pesticides.
Le professeur Belpomme est un expert parmi beaucoup d'autres et nous devrons confronter son expertise scientifique. Quatrièmement, il faut résoudre les conflits les plus durs en recourant systématiquement à l'expertise scientifique. Prenons le cas des OGM je ne vois pas M. Noël Mamère, mais nous en avons débattu ce matin.
Nous sommes là dans le cas typique de clivage total, entre, d'une part, les agriculteurs bio et les associations environnementales, d'autre part, le reste du monde agricole, les chercheurs et l'industrie phytosanitaire. Philippe Folliot exprimera la position du Nouveau Centre sur ce sujet. Mais une chose est sûre : vous ne pourrez résoudre ce ...
Et c'est pareil avec la question des déchets ultimes. Incinération, enfouissement, méthanisation, tous les élus locaux que nous sommes savent que ces sujets soulèvent des conflits extrêmement durs. Sans expertise, pas de sortie par le haut. Pour conclure, permettez-moi une petite image rugbystique. Monsieur le ministre, honnêtement, vous avez ...
Mais, comme au rugby, l'important, ce n'est pas le score à la mi-temps, l'important, c'est de gagner le match !
Monsieur le ministre, nous soutenons votre volonté de faire de l'écologie une priorité nationale, et nous avons souhaité aujourd'hui vous donner quelques idées pour gagner cette deuxième mi-temps. Nous espérons que dans les vestiaires, à la mi-temps, vous ferez les bons choix stratégiques, ceux de la légitimité démocratique et de la recherche d...