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Le directeur général de l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris nous a dit sensiblement la même chose : au-delà des personnels soignants, avant ou juste après le lancement de la campagne de vaccination générale, on a vacciné à l'hôpital des personnes qui n'avaient pas reçu de bon puisqu'elles n'étaient pas prioritaires et qui venaient de leur...
Cela aurait donc pu être fait au sein de l'hôpital où ils exerçaient.
Il s'agissait donc d'un problème immobilier.
Il aurait suffi que le personnel qui s'est rendu dans les gymnases se rendît à l'hôpital. Et, pour la population, il paraît plus normal de se faire vacciner à l'hôpital que dans un gymnase
Votre appréciation diffère radicalement de celle du directeur de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris et cela alimentera notre réflexion.
Tout cela a donc été négocié au sein de votre comité de pilotage hebdomadaire. Tel n'a manifestement pas été le cas à Paris, ce qui a conduit à envoyer des personnels assez loin.
Préalablement à la vaccination, les hôpitaux ont été approvisionnés en masques et en antiviraux. Comment les choses se sont-elles passées ? Avez-vous été informés préalablement ? Vous a-t-on fait payer tout cela ? Au-delà, la grippe A(H1N1) a-t-elle eu pour les établissements de santé un coût qu'il leur faut désormais assumer ?
S'agit-il uniquement des prélèvements biologiques qui ont été pendant un temps systématiquement réalisés pour vérifier que les patients étaient effectivement atteints de la grippe A(H1N1), ou aussi des examens auxquels on a procédé ultérieurement, lorsque l'épidémie s'est développée et que l'on a renoncé à cette détection systématique ?
Avez-vous aujourd'hui la possibilité d'utiliser les masques et les produits hydro-alcooliques stockés à l'occasion de l'épidémie ?
Au total, pensez-vous que les modalités retenues par les pouvoirs publics pour la campagne de vaccination ont été satisfaisantes et efficaces ?
Aujourd'hui, la campagne de vaccination semble avoir été un échec parce que l'on a vacciné bien moins de personnes qu'on ne le prévoyait. Pensez-vous qu'il serait possible d'améliorer certaines choses si nous devions affronter à nouveau une pandémie conduisant à vacciner une part importante de la population ?
Peut-être parce qu'il y a eu peu de cas graves
Globalement, assez peu de personnes ont été hospitalisées par rapport à ce que l'on pouvait craindre. Or, vous nous dites que vous étiez à la limite de la rupture : que se serait-il passé si vous aviez dû accueillir des milliers de personnes en détresse respiratoire comme on l'annonçait ?
Merci beaucoup, professeur, d'avoir participé à cette audition.
Nous accueillons M. Jean Marimbert, directeur général de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé.
Nous souhaitons examiner avec vous, monsieur le directeur général, la question des vaccins, de leurs dates de mise sur le marché, de leur conditionnement, ainsi que la participation de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé aux décisions internationales sur les vaccins à diffuser. Je vous propose de faire un exposé intro...
La procédure exceptionnelle accélérée dite de mock up, adoptée dans la perspective de la pandémie, présente-t-elle les mêmes garanties qu'une procédure classique d'autorisation de mise sur le marché ? Si oui, pourquoi n'est-elle pas systématiquement suivie ?
Pour la fabrication annuelle du vaccin contre la grippe saisonnière, procède-t-on en Europe par extrapolation ou sur la base d'essais cliniques ?
Cette différence de méthode entre les États-Unis et l'Europe se retrouve donc tous les ans.
Paradoxalement, c'est pourtant en France qu'on a eu peur des vaccins, et pas aux États-Unis !