Dans cette affaire, nous aurions pu depuis longtemps nous mettre d'accord. D'abord cet été, grâce au groupe de travail de Bernard Accoyer qui présidait la commission du règlement. Cela n'a pas été le cas. Patatras, en effet ! Alors qu'il restait quinze jours, et que nous n'avions pas encore traité de l'organisation du temps de travail législatif et de la procédure législative, voilà qu'arriva l'avant-projet de loi organique, qui piétinait les engagements pris dans cet hémicycle par vos collègues, comme en fait foi le Journal officiel, madame Lagarde.
Comment voulez-vous que nous ayons la moindre confiance, devant ces stratagèmes visant à serrer une sorte de garrot autour de la gorge de l'opposition ?
Eh bien, nos extinctions de voix ne sont pas encore telles, monsieur le rapporteur, que nous ne puissions vous dire qu'il y aura encore des séries de vingt et un, de vingt-deux, de vingt-trois amendements identiques, parce que votre attitude est inqualifiable. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)