Mon sous-amendement vise à permettre, pour la bonne tenue et la fécondité du débat parlementaire, qu'une proposition de résolution soit amendée, modifiée à tout moment, et pas seulement après son inscription à l'ordre du jour.
Cela relève d'une logique simple que défend la gauche depuis le début de ce débat : celle de la confiance dans le sens de la responsabilité de tous les parlementaires, la confiance dans la manière dont nous exercerons ce pouvoir, cette fonction tribunitienne qui s'exprime à travers ce pouvoir de résolution.
Je m'étonne que la majorité ne partage pas cette confiance et qu'elle cherche, à chaque étape, à entraver l'extension des pouvoirs de notre assemblée.