Ce que vient de dire au nom de notre groupe M. Eckert est très clair et important à ce moment du débat.
C'est vrai que l'on nous répond toujours que l'on veut traiter le problème dans sa globalité, ce qui est tout de même, monsieur le ministre, on le sait bien, la façon générale de toujours renvoyer à demain les travaux qu'il est possible de faire aujourd'hui.
Nous avions déposé des amendements. M. Lefebvre en a déposé un qui a le mérite de la clarté et qui, surtout, permet de faire un lien, politique, surtout par les temps qui courent, entre le mécanisme de l'intéressement, c'est-à-dire une forme de rémunération spécifique dans l'entreprise avec un accord, et les errements, que de nombreux Français trouvent choquants, à propos des stock-options et autres formes de rémunération.
Je ne veux pas entrer dans le fond du débat, mais l'étude du cabinet Hay Group qui a été remise en juin 2007 sur les formes de rémunération dans les entreprises françaises est tout de même assez édifiante sur l'importance comparative de ces formes de rémunération. La France se situe au premier rang en pourcentage pour les mandataires sociaux par rapport aux autres pays. Il y a donc non seulement une situation globale mais également une situation spécifiquement française. J'ai ici les conclusions de ce rapport, nous en avions déjà débattu à l'époque.