Après tant de travaux préparatoires, de discussions parlementaires animées, nous arrivons enfin à l'aboutissement d'un processus riche durant lequel nous avons oeuvré, main dans la main, avec Jean-Luc Warsmann mais également, c'est une première, avec les entreprises et je veux rendre ici hommage à Jean-Michel Aulas. Parlement, Gouvernement, entreprises ont travaillé pour aboutir à un texte de simplification qui ne se contente pas de reprendre, une fois de plus, ce qu'il y a dans les tiroirs de l'administration, mais qui répond point par point aux attentes des entrepreneurs de ce pays, c'est-à-dire avant tout des artisans, des très petites entreprises qui n'en peuvent plus de la complexité administrative.
Quand on sait que les acteurs économiques passent, en moyenne, cinquante jours ouvrés à remplir de la paperasse, que cela coûte, c'est l'OCDE qui le dit, entre 3 % et 4 % du PIB, que le classement international nous place au 116e rang mondial sur 142 alors que nous sommes la cinquième puissance économique du monde, on doit en conclure qu'il était temps de se lancer dans cette démarche.
Le Président de la République a voulu, dès son élection en 2007, s'attaquer à cette question de la simplification. Il a commencé par faire la RGPP parce que, avant de simplifier de bas en haut comme nous l'avons entrepris, il fallait d'abord réorganiser et simplifier l'administration française.