Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, j'ai toujours mal vécu la privatisation des métiers qui touchent à la vie de la personne. Je sais bien que c'est un problème très délicat s'agissant des compagnies aériennes mais, dans les aéroports, la responsabilité des personnels est grande – je pense aux contrôles et à la qualification qu'ils exigent – et je me pose beaucoup de questions. Je ne connais pas de l'intérieur, comme mon ami de Courson, le fonctionnement d'un aéroport, mais j'ai tout de même une bonne connaissance de ce secteur, et je vois les risques que ces personnels encourent, les conditions de travail qui leur sont imposées et le montant des salaires qu'ils perçoivent. Or, dans l'état actuel des choses, ils ne sont pas en mesure de se défendre aussi bien que d'autres corporations.