Non, ce qui prouve que nous sommes constants. Et, au moins, lorsque nous votons une loi, nous la défendons. Car je constate par exemple, comme l'a rappelé Éric Diard, que le parti socialiste a complètement changé d'avis pour la loi sur le service minimum de 2007. Et je suis persuadé que, le jour lointain où vous reviendrez aux affaires, vous ne changerez pas cette loi !
Vous nous avez fait deux reproches essentiels. D'abord, vous regrettez que cette loi ne concerne qu'une obligation, et qu'elle se limite aux grèves ; c'est vrai, elle ne concerne pas les volcans…
Si, au parti socialiste, vous avez un moyen, quarante-huit heures à l'avance, de prévenir de manière très sûre de l'évolution des volcans ou de la météo, je suis preneur ! (Sourires sur les bancs du groupe UMP.)
Vous semblez dire que, si l'on n'est pas capable de prévoir l'activité des volcans, alors il vaut mieux ne rien faire. C'est votre doctrine permanente pendant cette campagne : « Ne bougeons surtout pas, nous risquerions de faire un progrès ! »
Votre deuxième reproche me semble assez curieux de la part de quelqu'un comme vous, qui a l'habitude du Parlement. Vous affirmez que nous sommes passés par une proposition de loi, donc par l'initiative parlementaire, au lieu de recourir à un projet de loi d'initiative gouvernementale.