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Intervention de Michel Lefait

Réunion du 7 février 2012 à 16h15
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Lefait :

Monsieur le ministre, l'agacement vis-à-vis de la Grèce est de plus en plus prégnant parmi les dirigeants européens. Certains, officieusement, commencent à envisager l'hypothèse d'un défaut non ordonné. La Chancelière allemande et le Président français ont posé un ultimatum. Le gouvernement français peut-il laisser un pays de la zone euro faire faillite, au risque de déclencher une instabilité financière sans précédent ? Quelle est la position de la France dans les négociations en cours entre la troïka et le gouvernement grec ? Que fera la France si ces négociations n'aboutissent pas ?

Par ailleurs, la dette publique du Portugal est moindre que celle de la Grèce – 105 % du PIB contre 160 % pour la Grèce. Pour autant, il semble que le Portugal n'ait plus de marge de manoeuvre pour relancer l'économie et sa seule option serait de rééchelonner la baisse du déficit public. Mais son dérapage budgétaire est davantage lié à la récession qu'à une mauvaise maîtrise des dépenses publiques. Dans ces conditions, le gouvernement français est-il favorable au rééchelonnement de la dette portugaise ?

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