…mais je le dis.
Je respecte l'engagement, sincère, de nos collègues en faveur de l'égalité des droits et de la promotion des femmes. Il est important de le préciser pour que chacun comprenne bien les motifs qui déterminent ma position dans ce débat.
Je l'ai dit, je le redis : même si, sur le principe, on peut être choqué d'avoir dû prendre de telles mesures, j'assume les dispositions que nous avons adoptées à propos des élections municipales. En tant que maire de ma ville, je le vis d'ailleurs très bien : la réalité n'aurait sans doute pas évolué comme elle l'a fait si nous n'avions pas pris ces mesures. J'ai expliqué tout à l'heure la différence de principe fondamentale que je fais entre cette évolution et ce que l'on nous propose aujourd'hui.
Je suis d'accord avec vous, monsieur le ministre, pour que l'État soit attentif, dans la gestion de ses agents, à faire en sorte qu'il n'y ait pas de plafond de verre, que l'un ou l'autre sexe ne soit pas pénalisé et que les déroulements de carrière et les conditions de recrutement garantissent un accès égal aux grades les plus élevés. Mais, au fond, n'est-ce pas là le boulot normal de l'administration et du Gouvernement qui la dirige ?