Vous avez, monsieur le président directeur général, évoqué l'asymétrie des terminaisons d'appel. Or, la semaine dernière, le président de SFR a déclaré au journal Le Monde qu'il avait été frappé par la stratégie d'Orange qui, en signant l'accord d'itinérance, a permis à Iliad de proposer des forfaits aussi peu chers. Il a ajouté que lui-même n'aurait jamais conclu un tel accord. Interrogé par le quotidien Les Échos, le secrétaire général d'Orange a répondu qu'il n'avait pas eu vraiment le choix et expliqué que ses tarifs étaient cohérents avec ses coûts comme avec les accords passés avec les opérateurs mobiles virtuels. Il a précisé que le modèle économique de Free mobile reposait essentiellement sur la façon dont serait négocié le prix des SMS. La semaine dernière, M. Xavier Niel nous a effectivement expliqué qu'il négociait en ce moment la rémunération que vous avez indiquée, à hauteur de 2,85 centimes pendant six mois puis, éventuellement, à 2,35 centimes. Les discussions sont menées bilatéralement avec chaque opérateur, le nouvel entrant demandant, du fait de sa clientèle en devenir, à bénéficier d'une forte asymétrie des prix de terminaison d'appel. On parle même d'un coût de 1,5 ou de 1 centime par SMS. Où en sont ces négociations entre Free et Orange ?