Votre entreprise a vécu deux révolutions : l'une numérique, l'autre statutaire.
Le développement de la fibre optique fait apparaître une forte attente de la part du tissu rural. Sa satisfaction représente-t-elle un objectif démesuré pour Orange ou envisagez-vous des solutions de type intermédiaire ? Qui doit investir en ce domaine ? Certains départements, dont le mien (la Corrèze) ont déjà contribué à l'installation de réseaux en fibre optique, en collaboration avec RTE, qui gère des lignes à très haute tension (THT) et avec ERDF, qui gère le réseau de distribution de l'électricité. Des coordinations sont ainsi possibles. Cela fait-il partie de vos perspectives ? Envisagez-vous des conventions nationales, régionales, départementales ou locales dans ce but ?
Dans une entreprise aussi importante de la vôtre et dans un domaine aussi sensible que la téléphonie, certains dysfonctionnements ne sont pas anormaux. Mais nos permanences parlementaires recueillent beaucoup de doléances quant au mauvais fonctionnement des réseaux coaxiaux. Vos délégations régionales ont beau accomplir des efforts importants dans leurs relations avec leurs clients, un sentiment général de laisser-aller l'emporte dans le public. Nombre de contentieux donnent l'impression que l'on table sur l'usure des usagers. Avez-vous prévu un service après vente plus efficace ?
Comme les zones blanches, les zones frontalières connaissent aussi des problèmes de réception. C'est notamment le cas sur la côte ouest du Cotentin, proche des îles anglo-normandes. Vos facturations en tiennent-elles compte ?
Enfin, que pensez-vous de la position d'Orange au sein du CAC 40 ?
Dans quels pays européens entendez-vous vous développer ? Avez-vous déjà passé des accords dans ce sens ?