Le tourisme d'affaires ressort plus du développement économique que du tourisme de découverte, ce qui risque d'entraîner des confusions dans le classement des stations classées de tourisme.
Pour se situer dans une logique de marché, les clients organisateurs de réunions et manifestations professionnelles ne font pas du classement officiel « station de tourisme » un critère premier dans le choix d'une ville destination. Ils sont le plus souvent sensibles à l'image et à l'attractivité du territoire mais fixent prioritairement leur attention sur l'accessibilité, la qualité et la modernité des infrastructures en place, les éventuelles certifications de type ISO, la compétence des équipes dédiées, la réalité du tissu économique et scientifique local, sans parler de la détermination des acteurs publics et privés à favoriser la venue des manifestations à forte valeur ajoutée.
Il faut dire également que les élus et les territoires, classés ou non, qui ont une stratégie en la matière sont parfaitement identifiés par le marché et que l'émergence de critères découlant d'une logique touristique pure, standardisant une partie de l'offre disponible en France, ne peut être en soi une réponse aux besoins de compétitivité.
Nous proposons donc de supprimer l'alinéa 2.