Une question me vient à l'esprit face à cette volonté de clarification des compétences des artisans. On nous dit que l'objectif est que le consommateur puisse s'y retrouver. J'aurais aimé que ce texte précise comment on rend compatible la notion d'autoentrepreneur avec ces différentes qualifications. Va-t-on voir, demain, fleurir une appellation « artisan qualifié autoentrepreneur » associée à l'ensemble de ces mentions ? En effet, le monde artisanal n'est pas du tout satisfait du statut d'autoentrepreneur, il le critique à chaque assemblée générale à laquelle nous sommes les uns et les autres conviés. J'aimerais savoir si la colère qui monte du monde de l'artisanat sera apaisée avec le titre qu'on vient de leur donner.