On a beaucoup insisté sur les divergences en occultant l'interdépendance des économies européennes, qui est grande et rend le scénario de l'éclatement de la zone euro excessivement risqué. Outre les difficultés techniques considérables, les Etats les plus fragiles seraient sous la menace d'une crise monétaire et les autres sous la menace d'une poussée du populisme et d'émeutes. L'Argentine se porte mieux aujourd'hui mais le choix de la dévaluation implique de préférer taper tout de suite très dur et très fort, pour ensuite remonter la pente. Le dilemme se pose avec l'option de l'agonie lente qui est celle de la Grèce. Il n'y a pas de bonne solution mais la prudence est de mise.