M. Caresche a eu raison de souligner les similitudes dans les analyses de nos quatre experts : la nécessité de politiques cohérentes mais différentes selon les Etats pour faire converger les finances publiques vers l'équilibre et les compétitivités, avec des procédures plus adaptées que la règle d'or ; la nécessité d'un prêteur en dernier ressort, qui ne peut être que la Banque centrale européenne ; la nécessité, face à la récession plus ou moins avancée, d'une relance. Une fois que nous serons assurés de la volonté politique de solidarité, comment la mettre en oeuvre ? L'Union européenne, au motif qu'elle n'aurait aucune dette, pourrait-elle en être l'acteur principal ? Après tout, s'il lui faut des ressources, on peut lui en trouver : la taxe sur les transactions financières ou d'autres…