Il est paradoxal d'émettre un doute sur l'intérêt d'une vaccination alors que nous ne connaissions pas la virulence du virus. Remettre en question l'utilité du vaccin aurait été plus compréhensible en décembre qu'en septembre, avant le lancement de la campagne de vaccination. Ce qui me choque le plus, à titre personnel, c'est qu'un syndicat écrive ceci : « Comment envisager de vacciner des élèves qui ne font pas partie de la population à risque quand on a choisi de ne pas se faire vacciner soi-même ? ». Une personne qui choisit de ne pas utiliser pour elle-même de pilule abortive devrait-elle donc refuser d'en délivrer à une élève ? Cela me paraît très choquant.