Une fois de plus, nous prenons nos responsabilités.
Mesdames, messieurs les députés, ce qui fonctionne aujourd'hui dans les transports terrestres, nous devons l'étendre au secteur aérien ; ce n'est pas parce que les deux secteurs présentent évidemment des différences que nous ne pouvons pas nous inspirer pour l'un de ce qui marche et a fait ses preuves dans l'autre. C'est même indispensable.
Je sais bien que tout le monde, sur tous les bancs de l'hémicycle, va dire : « Il faut respecter le droit de grève », certains reconnaissant bien sûr qu'il faut prendre en compte les usagers. Mais en politique, parfois, c'est comme en amour : il y a les déclarations et il y a les actes.