Selon le rapporteur, il n'y aurait que quelques joueurs au comportement déviant. Pourtant, je le répète, l'INPES estime qu'ils sont au nombre de 200 000, et encore ces chiffres se fondent-ils sur une étude menée avant l'ouverture à la concurrence des paris en ligne. Les joueurs en question ne sont donc pas moins nombreux aujourd'hui.
Monsieur le ministre, vous savez combien coûte en termes de santé publique et de comptes sociaux un joueur pathologique. Vous ne pouvez tout de même pas décemment nous expliquer que, faute d'argent public, il faudrait financer le sport français grâce aux paris en ligne qui, en favorisant les problèmes d'addiction au jeu et par leur impact sur la santé publique, grèveront les comptes sociaux. Décidément, la suppression que vous demandez n'est vraiment pas satisfaisante.