Bien trop vite, oui.
À ce moment, il est très compliqué de faire le deuil de cette première vie, et d'arriver dans la réalité d'une vie professionnelle classique. Vous devez d'abord faire ce deuil, traverser cette phase de transition, avant de pouvoir vous intégrer petit à petit au sein d'une entreprise. Pour cela, il faut un effort de l'athlète, un effort du monde sportif, notamment des fédérations qui peuvent l'accompagner, mais aussi un effort de l'entreprise, qui doit comprendre, admettre.
Il y a donc une interaction : chacun doit apprendre à se connaître, connaître ses propres codes, connaître ses propres rythmes, connaître sa propre problématique et mutualiser tout cela pour que le mariage se passe bien. C'est comme cela que cela va se passer ; et je fais aujourd'hui plus confiance, permettez-moi de vous le dire, à l'expérience qu'ont acquise certaines entreprises sur ce sujet, depuis des décennies, et à leur capacité à partager cette expérience avec le monde du sport et avec d'autres entreprises qui voudraient elles aussi insérer des athlètes de haut niveau, qu'à un rapport qui, peut-être, tracera de bonnes perspectives, mais dont l'écriture prendra, malheureusement et obligatoirement – ce n'est ni une accusation ni un reproche –, beaucoup trop de temps.
On le fait déjà, c'est cela la vérité. Avis défavorable.