Mais, monsieur le ministre, vous l'avez dit vous-même : il reste beaucoup de travail à faire sur la vie et les besoins d'un sportif au moment où sa carrière s'arrête. On voit des situations humaines extrêmement douloureuses, qui font parfois l'objet d'une médiatisation importante.
Si la formation est consolidée grâce au double projet, aujourd'hui, le problème de la reconversion se pose encore grandement. Il faut reconnaître aux sportifs de haut niveau un statut qui leur assure un cadre de prévoyance, qui leur permette une reconversion digne de la fierté qu'ils nous ont parfois inspirée lorsque nous leur avons remis un jour une médaille. Les oublier une fois leur carrière sportive terminée, ce serait bien dommage. Ne pas parler, dans un texte portant sur l'éthique et les droits des sportifs, de la reconversion, c'est oublier toute une partie de leur parcours et c'est, je crois, un très gros oubli.