Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Intervention de Jean Grellier

Réunion du 11 janvier 2012 à 10h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Grellier :

Dans un grand quotidien de la presse régionale, l'économiste Patrick Artus indique que pendant que l'Allemagne crée des emplois dans le secteur automobile, le groupe Renault, lui, « fabrique maintenant 80 % de ses véhicules à l'étranger et ne crée pas d'emplois ». Il indique que l'explication de cette situation ne se trouve ni dans les coûts salariaux, qui sont pratiquement les mêmes en France qu'en Allemagne, ni dans le temps de travail, mais dans le niveau de gamme des véhicules. Il affirme qu'« en automobile, la France fabrique du milieu de gamme. Si vous voulez maintenir votre part de marché, le prix de la voiture doit rester acceptable pour le consommateur. Dès lors, pour réduire vos coûts, vous délocalisez à la recherche d'une main-d'oeuvre peu qualifiée et vous poussez vos sous-traitants à faire ainsi. » Que pensez-vous de cette position qui est aux antipodes de votre propos ?

Quel pourcentage du prix d'une voiture produite en France les coûts salariaux représentent-ils ? De même, lorsque Renault produit dans les pays low cost, que représentent les coûts de transport ?

Enfin, en matière de recherche-développement, dans quelle mesure participez-vous aux pôles de compétitivité tournés vers la recherche automobile et quel bilan pouvez-vous en tirer à ce jour ? Y a-t-il, dans ce cadre, une réflexion menée sur le véhicule électrique ? Ces pôles de compétitivité ont-ils permis de renforcer la coopération entre grands donneurs d'ordres et sous-traitants ou l'ont-elle au contraire affaiblie ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion