Il s'agit d'un point essentiel de la loi de programmation, sur lequel une différence de fond nous oppose. Vous venez, monsieur Raimbourg, de réitérer les termes de l'argumentation que vous avez développée hier soir, en défendant à nouveau cette forme de numerus clausus et en parlant à nouveau de libération conditionnelle automatique, systématique.
Permettez-moi, tout d'abord, de contester votre argument déniant au Président de la République le droit de s'exprimer sur un sujet aussi fondamental que l'exécution de la loi pénale.