Voilà ce que je tenais à dire publiquement. Je pense que l'adoption immédiate de cette taxe n'est pas adaptée aux circonstances. On introduit au Parlement les mêmes méthodes que celles qu'utilisent certains syndicalistes, alors même qu'un grand nombre d'entre vous dénoncent les agissements de la rue. Je ne suis pas forcément contre cette mesure, mais il faut prendre le temps de la réflexion et étudier toutes les possibilités.
Je le répète : si nous frappons Total, sachons que la firme risque de répercuter cette décision sur la SARA. Ne donnons pas immédiatement l'impression de taxer la SARA, car ce serait l'inciter à déguerpir de la Martinique. Peut-être même certains promoteurs, déjà positionnés en Guadeloupe, en Guyane et à la Martinique, n'attendent-ils que la disparition de la SARA pour importer de l'essence déjà raffinée.
Je pose le problème dans tous ses aspects. À chacun de faire son choix.