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Intervention de Victorin Lurel

Réunion du 8 avril 2009 à 21h30
Développement économique des outre-mer — Article 15, amendements 442 215

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVictorin Lurel :

J'ai en main le protocole d'accord, en 165 articles.

Certes, l'hôtellerie bénéficie d'une exonération à 100 % de taxe professionnelle et d'une aide pour la rénovation des chambres ; mais cela n'empêche pas qu'au Club Med de Sainte-Anne – je viens de recevoir son directeur, M. Giscard d'Estaing –, les rénovations ont été effectuées mais l'établissement reste fermé jusqu'en novembre, comme la plupart des hôtels de Guadeloupe. Le problème, c'est que le chiffre d'affaires a totalement fondu à cause des annulations. Je crois que vous avez reçu, monsieur le secrétaire d'État, des représentants de la fédération des tour-opérateurs. Les hôtels sont fermés et les salariés sont au chômage. Autrement dit, nous aurons un problème.

Nous savons quels efforts ont été consentis par l'État pour sortir de la crise, nous l'avons tous reconnu ; mais pour la seule région Guadeloupe, l'effort représente 50 millions et, pour Jacques Gillot, au conseil général, 20 millions. Autrement dit, les deux collectivités territoriales ont mis au bas mot 70 millions. Le Conseil régional n'a pas compétence dans le domaine social ; et pourtant, pour aider à sortir rapidement de la crise, il a trouvé 50 millions, au risque de fragiliser ses finances. Pour cela, la collectivité n'a pas recouru à l'impôt, mais à l'emprunt, au détriment évidemment de ses interventions économiques. Comme j'ai cru entendre que les élus locaux ne faisaient pas leur travail et n'accompagnaient pas suffisamment la sortie de crise, je tenais à rappeler qu'ils ont parfaitement joué leur rôle.

Il n'y a pas de petites économies, monsieur le secrétaire d'État. Vous parlez d'un simple ajustement de quelques centimes sur les petits déjeuners. Mais c'est toute la prestation hôtelière, toute la restauration qui est concernée. Même s'il ne s'agit que de 2,1 % sur deux ans, si cela facilite la reprise, ce n'est pas négligeable.

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