Et nous y sommes parvenus précisément car nous sommes sortis de l'époque où les fournisseurs d'accès à Internet étaient les ennemis du monde de la création. Aujourd'hui, les uns ont besoin des autres, et les fournisseurs savent qu'ils ont besoin de contenu.
C'est là qu'est la modernité. La modernité n'est pas de prôner le laisser-faire en assénant des contrevérités. Comment peut-on prétendre, par exemple, que le téléchargement est sans conséquence sur la musique et le cinéma ? Comment peut-on affirmer que 800 000 piratages d'oeuvres musicales et 450 000 piratages de films par jour sont sans conséquence ?