Je veux d'abord remercier l'ensemble des orateurs qui viennent de s'exprimer et tout particulièrement votre rapporteur général, Gilles Carrez, qui a parfaitement remis en perspective ce projet de loi de finances rectificative qui vient parachever cette session budgétaire.
Une seule et même stratégie traverse en effet l'ensemble des textes financiers qui ont été soumis à votre examen au cours des derniers mois. Cette stratégie repose sur deux piliers.
Le premier, c'est la priorité absolue donnée aux économies sur les dépenses. Ce collectif en est la preuve, puisqu'il marque une baisse historique de 200 millions d'euros des dépenses de l'État. Pour la première fois depuis 1945, en 2011 les dépenses baisseront d'une année sur l'autre et, vous le savez, nous poursuivrons ces efforts avec une baisse de 1,5 milliard des dépenses de l'État et un objectif national de progression des dépenses maladie fixé à 2,5 % seulement.
Le second pilier de notre stratégie, c'est le recours à des prélèvements ciblés répartis dans un esprit d'équité. M. Jean-Pierre Brard, qui aime les bons auteurs, aurait dû écouter plus attentivement les propos du rapporteur général. Celui-ci a clairement dit que ces recettes sont « conçues dans un souci de justice fiscale pour protéger les plus vulnérables et demander un effort aux plus aisés ». Citez les bons auteurs, monsieur Brard, citez Gilles Carrez.