Que ce soit à l'initiative de leurs propres autorités, ou à celle des autorités des pays d'accueil, certains pays ont été fermés à l'adoption internationale, en raison des dérives constatées, notamment le Népal, le Cambodge ou le Guatemala. La seconde raison de la diminution des adoptions internationales est que les pays signataires de la convention de La Haye sont tenus de proposer les enfants en priorité à l'adoption nationale, et, en amont, de mettre en place des mesures de protection destinées à prévenir l'abandon. L'adoption internationale correspond donc à la solution ultime. En dépit de ces dispositifs, il reste encore beaucoup d'enfants adoptables mais ils ne correspondent pas toujours au profil souhaité par les familles françaises. L'Italie continue d'enregistrer un nombre croissant d'adoptions internationales mais 55 % des enfants adoptés ont plus de cinq ans, contre 25 % environ en France. Ces enfants sont nombreux à venir d'Europe de l'Est ou du Brésil, d'où ne viennent qu'une vingtaine d'enfants adoptés en France chaque année.