L'amendement n° 21 , deuxième rectification, va exactement dans le sens souhaité par Mme la rapporteure, puisqu'il vise à rendre possible une véritable coopération transfrontalière entre les ports fluviaux et plusieurs pays riverains. Nous avons bien sûr en tête le cas de Mulhouse et de Bâle. De nombreux élus alsaciens – je pense au ministre Philippe Richert, à Charles Butner, à Arlette Grosskost, à Jean-Marie Bockel et, bien sûr, à Antoine Herth – appellent une telle coopération de leurs voeux.
Le transport fluvial, mode de transport fiable et peu polluant, a, depuis longtemps, un caractère international. Il convient donc de favoriser le renforcement et la modernisation des infrastructures portuaires, ainsi que l'accroissement de leurs capacités compétitives, afin qu'elles puissent faire face à l'augmentation attendue du trafic fluvial.
La coopération transfrontalière, que cet amendement a pour objet de permettre, est le vecteur indispensable, qu'il s'agisse du Rhin, plus importante voie d'eau en Europe, au potentiel de développement important, ou, éventuellement, du Rhône.
Nous vous serions donc reconnaissant, madame la rapporteure, de retirer votre amendement, étant entendu que l'amendement n° 21 , deuxième rectification, semble répondre tant à vos souhaits qu'à ceux exprimés tout à l'heure par Antoine Herth, que partagent de nombreux élus alsaciens.