Les derniers éléments apportés à notre connaissance prouvent que cette croissance sera au rendez-vous. Si jamais ce n'était pas le cas, au cas où les oiseaux de mauvais augure comme M. Muet seraient entendus par la conjoncture mondiale, nous avons gelé 6 milliards d'euros qui nous permettront de rester dans les clous budgétaires, de sorte que nous atteindrons un déficit de 4,5 % en 2012 et de 3 % en 2013, pour avoir en 2016 un déficit nul, chose qui ne s'est jamais produite depuis 1974.
Il existait de bonnes occasions pour réduire massivement le déficit, par exemple entre 1997 et 2002. À l'époque, M. Muet était conseiller du Premier ministre ; il a aidé à mettre en place les trente-cinq heures, sans doute l'un des fiascos les plus monumentaux de toutes les politiques publiques conduites en France. Nous les payons aujourd'hui en termes de compétitivité économique, et nous avons du mal à y remédier. Nous les payons également en termes d'emplois,…