Vous me direz : à 180 milliards d'euros, on n'en est plus à un milliard près.
Ainsi, les recettes fiscales nettes sont passées de 273 milliards à 300 milliards d'euros – chiffre facile à retenir –, soit 9 % d'augmentation de l'ensemble des impôts.
Pourtant, améliorer les recettes ne signifie pas améliorer un budget. Le discours de discipline budgétaire tenu par les centristes, qui semble pénétrer de plus en plus cet hémicycle – on ne peut que s'en féliciter –, ne semble pas avoir encore atteint la nouvelle majorité du Palais du Luxembourg.
Mais, mes chers collègues, la majorité sénatoriale a fait encore plus fort que d'augmenter les recettes de 27 milliards d'euros : elle a réduit les crédits des missions d'environ 190 milliards d'euros.