Car ce projet de loi de finances, mesdames et messieurs les députés, est l'oeuvre commune du Gouvernement et de la majorité, réunis autour de principes clairs.
Le premier de ces principes, c'est la priorité absolue aux économies sur les dépenses. Parce que notre conviction, mesdames et messieurs de l'opposition, c'est que les efforts doivent d'abord peser sur l'État et sur les administrations. J'en veux pour preuve la baisse historique de 1,5 milliard d'euros des dépenses de l'État, prévue par ce budget. Ces économies, nous les avons décidées et réparties ensemble. Je veux remercier tout spécialement M. le rapporteur général, Gilles Carrez, qui a joué un rôle central dans la mise en oeuvre de ce fameux rabot, ainsi que les rapporteurs spéciaux de votre commission des finances.
Nous avons beaucoup travaillé ensemble pour identifier, ministère par ministère, mission par mission, les marges de manoeuvre dont nous disposions. Au nom du Gouvernement et en mon nom personnel, je tenais à vous dire que nous sommes reconnaissants au Parlement de s'être pleinement inscrit dans cette démarche de responsabilité budgétaire.
C'est elle qui nous a également conduits, à l'initiative d'Yves Deniaud dont je veux saluer l'engagement sur ces questions, à renforcer l'information du Parlement ainsi que nos efforts en matière de politique immobilière de l'État.
Vous le savez, nous avons déjà beaucoup fait dans ce domaine, notamment en fixant des normes de surface et de loyers pour toutes les administrations. Le résultat, c'est, pour la première fois, une diminution des surfaces immobilières occupées par l'État, de 3 %, soit près de 330 000 mètres carrés depuis 2008. Et nous allons continuer sur cette voie.